Trois morts et un blessé dans un attentat terroriste

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Selon, des témoins oculaires, ce groupe armé de klachs dont le nombre est indéterminé était à bord d’un véhicule identifié comme étant une Peugeot 406, de couleur bleu-nuit.

Arrivés au niveau du carrefour jouxtant la rue Salhi-Hocine, qui mène vers Adekar et la rue Mokhnache-El-Hachemi, les terroristes ont tiré des rafales puis sont repartis en trombe tout en percutant un véhicule durant leur fuite.

Deux policiers qui étaient en faction au niveau de ce carrefour ont été atteint mortellement, ainsi qu’un commerçant originaire d’El Kseur.

Une scène de panique a suivi cet horrible attentat et une foule impressionnante de citoyens a occupé le lieu du drame pour s’enquérir des conséquences de cet attentat.

Arrivés sur les lieux, nous avons constaté l’impact des balles tirées par les terroristes sur le mur d’une vieille bâtisse.

A quelques mètrès vers le bas du carrefour, les traces de sang témoigent de la gravité de la blessure de ce jeune vendeur de portables mort devant l’entrée de son magasin. Les victimes de cet attentat ont été évacuées vers la polyclinique de cette ville.

Dans l’enceinte du P.U. de cet établissement hospitalier la scène est indescriptible. La mère, la sœur et les frères du jeune S. K. mort dans cet attentat étaient inconsolables, l’équipe médicale et paramédicale n’arrivaient pas à calmer cette famille endeuillée.

Le wali, accompagné du DSPRH et du directeur du secteur sanitaire d’Amizour se sont rendus à la polyclinique, où il ont discuté avec un jeune blessé, à la main, mais traumatisé par ce drame.

Ce jeune, originaire de Sétif disait qu’il sortait d’une magasin situé au niveau de ce carrefour d’horreur “soudain, j’ai entendu les bruits des freins d’une voiture une Peugeot 406 bleue, des individus armés ont tiré dans tous les sens et ils m’ont atteint au niveau de l’avant-bras”.

Un autre commerçant exerçant au niveau de ce carrefour dira que les rafales ont duré plus de dix secondes, “nous avons découvert deux corps de policiers gisant et un autre voisin commerçant atteint au niveau de la tête”.

A 17h, ce sont des renforts de police qui ont occupé les lieux bondés de monde et la circulation était quasi impossible.

Ainsi à quelques heures de la date butoir accordée aux terroristes encore les maquis pour se rendre, la bête blessée a signé par des empreintes de sang, tirant encore sur des innocents et laissant la ville d’El Kseur plongée dans la peur, après qu’elle ait retrouvé le calme.

Nadir Touati

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