Individualisation de la maintenance

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L’individualisation de la fonction maintenance des équipements médicaux dans les organigrammes des établissements hospitaliers, était l’objet capital d’un séminaire qui a eu lieu, hier, au niveau de l’école paramédicale d’Alger. Le ministre de la Santé, Amar Tou, a certifié que la santé souffre des problèmes de gestion, de maintenance et de moralité. Une enveloppe de 7 milliards de dinars, est destinée particulièrement à la mise en œuvre d’un programme multiforme en maintenance des équipements médicaux. C’est un programme qui comprend une formation initiale, formation de recyclage, et de perfectionnement. Une formation spécialisée et ciblée en gestion et en maintenance, notamment pour les pathologies lourdes, la réception de nouvelles structures spécialisées et pour quelques pathologies de base encore déficitaires en encadrement. Le ratio 2006 nous dicte qu’il existe un seul paramédical pour 354 habitants, un chiffre que les responsables du secteur visent à améliorer, selon le programme 2006-2009, le ratio doit atteindre 1 paramédical pour 315 habitants. Sachant qu’il y a actuellement 35 établissements publics et 9 autres privés au niveau du territoire national. S’agissant des contractants fournisseurs de ces équipements, qui sont au nombre de quatre, un fournisseur allemand un japonais et deux américains ils sont obligés de disposer d’un stock suffisant de pièces détachées dans leurs magasins en Algérie. Avant ils traitaient ces équipements des pays voisins, alors que maintenant ils sont installés en Algérie.Le management hospitalier dans le cadre de l’approche globale de formation est engagée depuis janvier 2006 et juillet 2009 à Oran, à Alger et à Constantine. La formation s’adresse à des cadres gradués titulaires (universitaires) jouissant d’expérience de 7 à 10 ans. Les apprenants ont l’avantage de recevoir des professionnels étrangers gestionnaires d’établissements hospitaliers, qui viennent de France, de Belgique et d’Espagne, les apprenant ont aussi à bénéficier de leurs expériences de gestions hospitalières.Quant au problème de moralité, selon le ministre de la Santé, « devra connaître dès cette année, une prise en charge, de façon graduelle, mais ferme », il ajoute qu’ « il est important d’évaluer les effets pervers de l’activité complémentaire, afin de tirer profit des malades ». Cependant, concernant la contractualisation santé et sécurité sociale « bloqué depuis 1993, et qui constitue la pierre angulaire de la réforme hospitalière », elle vient de connaître en date du 28 août 2006 l’accomplissement de son premier acte en l’adoption de la nomenclature générale des actes professionnels des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens dentaires et des auxiliaires médicaux. « D’autres réunions, séminaires et formations seront réalisés, pour mettre à niveau les connaissances des cadres déjà existants, tant que les moyens financiers que nous avons sont largement suffisants pour suivre ce programme », affirme le directeur central des ressources humaines au niveau du ministère de la Santé, en marge du séminaire.

Kahina Oumeziani

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