« L’introduction de la langue tamazight comme module dans les écoles sera effective à partir de la 5e année primaire. Cette langue nationale est enseignée dans une première phase dans 14 wilayas, en attendant que son enseignement soit généralisé aux autres wilayas du pays « . C’est ce qu’a déclaré M. Benbouzid en marge de la clôture des travaux de la conférence nationale des directeurs de l’éducation, qui s’est déroulée les 27 et 28 du mois en cours à Ben Aknoun.Selon le premier responsable du secteur, tamazight, en tant que langue, ne pose nullement problème mais son handicap réside dans sa transcription. » On n’ est pas encore arrivé au stade de la généraliser sur le territoire national, car même les parties qui sont chargées du dossier de cette langue ne sont pas encore arrivées à un consensus autour de sa transcription. Est-ce qu’on va l’écrire en caractères latins ? en arabe ? ou bien en tifinagh ? « , a-t-il expliqué. Mais c’est seulement une affaire de temps car, ajoute le ministre, qui s’est montré inquiet sur ce sujet, son département trouvera désormais des solutions fiables quant à cette question de son enseignement sur le territoire national.Par ailleurs, le ministre a mis en exergue la nécessité d’introduire l’informatique comme module, ainsi que la bonne qualité d’enseignement des langues étrangères dans les établissements fondamentaux et secondaires. « Nous somme dans la mondialisation, et l’informatique demeure un outil pédagogique inévitable, il faut l’introduire », martèle le ministre. Ce dernier a profité de l’occasion pour exiger des directeurs de l’éducation d’organiser des conférences régionales ainsi que de programmer des rencontres de formation et d’évaluation autour des nouveaux programmes et réformes du secteur éducatif. Dans le même sillage, M. Benbouzid a mis l’accent sur la fixation des dates des concours, ainsi que le respect des normes du rachat, sachant que plus de 14 000 élèves n’ont pas la moyenne de 10. Chose qui a poussé le ministre à accorder une session spéciale pour les élèves de la deuxième année secondaire qui ont une moyenne oscillant ente 9,00 et 9,99/20. Enfin pour la réussite de la rentrée scolaire 2006-2007, les nouvelles infrastructures pédagogiques, les ressources humaines, le nouveau programme d’enseignement et le manuel scolaire étaient autant de thèmes des ateliers sur lesquels le ministre s’est attardé durant deux jours consacrés aux travaux de la conférence nationale des directeurs de l’éducation nationale.
Z.D.