Dix-sept ans après sa création en 1989, la zone forestière de Tala Rana, relevant du Parc national du Djurdjura se trouve encore loin de disposer des moyens nécessaires et les plus élémentaires pour son bon fonctionnement. Ainsi, sa superficie qui s’étend sur 5 200 hectares reste mal surveillée pour cause de manque de moyens humains et matériels mis en œuvre. Des source bien informées nous ont affirmées que cette zone fonctionne avec trois agents techniques, le responsable de la zone y compris. Quant aux moyens matériels, hormis un camion tout terrain, aucun autre moyen parmi ceux disponibles n’est en mesure d’être utilisé dans les tâches combien pénibles effectuées pas les agents du parc.Ainsi, il y a lieu de souligner que cette antenne avait été, depuis sa création, ambulante, pour reprendre les termes d’un employé de cette zone, car n’ayant même pas de siège pour accueillir son administration. C’est en 2006 qu’elle a bénéficié pour la première fois d’une nouvelle infrastructure digne de ses missions et qui côtoie l’écomusée implanté au niveau du chef-lieu de la commune de Saharidj. Cependant, il demeure que pas mal de commodités font défaut au niveau de ce siège. Sans électricité, sans autres équipements de service, et sans même une clôture, cette infrastructure se trouve dépourvue des moyens les plus élémentaires nécessaires à son fonctionnement.Enfin, dire que le Parc national du Djurdjura doit mener ses actions conformément aux politiques, aux finalités et objectifs de l’Unesco, et que ce dernier l’a intégré au réseau mondial des réserves biosphères (MAB) depuis le 15 décembre 1997, ce qui fait presque dix ans, ne doit laisser personne indifférent par rapport aux conditions que vivent les responsables de cet organisme. Cela pour dire qu’un intérêt particulier doit être accordé au parc en rapport avec l’importance des tâches qui lui incombent et la noble mission qui est la sienne.
Lyazid Khaber
