Livrées depuis le 15 juin 2004, les trois cités résidentielles bâties en remplacement de l’ancienne cité de recasement de M’chedallah, se trouvent à l’heure qu’il est dans un état de délabrement avancé. Les habitants ayant déjà adressé leurs doléances aux autorités concernées se trouvent scandalisés par l’attitude de l’administration qui, selon leurs déclarations, n’a pas répondu aux différentes requêtes.Accompagnés par des habitants de ces cités, nous avons constaté de visu l’état de déliquescence qui y règne. Sans aucun aménagement extérieur, ces cités sont tout simplement dépourvues de toutes commodités nécessaires comme la clôture, l’aire de jeu et les espaces verts. Pis encore, ces résidences se trouvent perchées sur une falaise qui ne manque pas de constituer un véritable danger pour les enfants en bas âge.Les amas d’ordures se trouvant à une dizaine de mètres de la cité 30/800 ne manque pas de causer des désagréments “énormes” aux habitants.A cela s’ajoute l’état de dégradation constaté au niveau des logements qui, d’abord, ne répondent point aux mesures de sécurité et d’hygiène requises. Les occupants des derniers étages en souffrent autant que leurs voisins, car en plus des faux-plafonds défoncés et les finitions dégradées à cause des infiltrations des eaux pluviales et de l’humidité, il y a le bruit insupportable des pigeons qui élisent domicile sous les toitures. Quant à la malpropreté engendrée par ces oiseaux. C’est vraiment écœurant.Sur un autre registre, les bénéficiaires de ces logements sociaux se plaignent du non raccordement du gaz naturel qui, pourtant, ne se trouve pas loin. La canalisation du gaz se trouve sur la route principale traversant ces cités. M. M., un habitant de la cité, nous confie que les autorité leur ont demandé une contribution de l’ordre de 4 500 DA chacun pour effectuer les raccordements, mais il dira que les habitants ne sont pas en mesure de payer une somme pareille d’autant plus qu’il sont, pour la plupart des cas sociaux, dans l’incapacité de payer les frais du loyer estimés à 1 090 DA pour les F2 et 2 000 DA le F4.
Lyazid Khaber
