El-Kseur sous le choc

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A El-Kseur, hier, le choc du terrible attentat de la veille était toujours perceptible sur le visage des habitants qui essayent de reprendre leur train de vie habituel.Au niveau de l’endroit de l’attentat, au carrefour situé sur la rue Salhi-Hocine et à mi-chemin entre le siège de l’APC et celui de la sûreté de daïra d’El-Kseur, mis à part l’impact des balles assassines des terroristes toujours présentes sur le mur, tout semble rentrer dans l’ordre.Comme de coutume, deux policiers sont postés au niveau des deux coins du carrefour de l’horreur, juste aux endroits où sont tombés leurs collègues il y a à peine 24 heures.Le seul détail de plus c’est que les policiers depuis l’attentat d’avant-hier sont armés de klachs, portant en plus des gilets pare-balles.Dans l’entourage, on parle d’un ratissage qui s’effectue par les forces de l’ANP dans les maquis surplombant la vallée de la Soummam et qui traquent des groupes appartenant vraisemblablement au GSPC. Notre source nous indique par ailleurs que le groupe terroriste auteur de l’attentat d’hier, après son forfait a pris la route de Berchiche menant vers la localité de Tercha, où a été retrouvé, apprend-on, le véhicule de type Peugeot 406 utilisé par ces terroristes, qui se sont volatilisés dans les maquis denses et de surcroît possédant des pistes et accès les menant vers Adekar ou Béni-Ksila. Il est aussi à souligner que l’attentat d’avant-hier a quelque peu servi à élever d’un cran le degré de vigilance des forces de l’ordre. Il est vrai qu’un certain relâchement a pu être observé ces derniers temps. L’onde de choc provoquée par cet attentat s’est propagée à travers toute la région. A Amizour, distante d’à peine 7 km, l’information qui a circulé à la vitesse de l’éclair a fait les gorges chaudes d’une population restée longtemps comme abasourdie par la triste nouvelle. Comme de juste, la région a subi un maillage quasi infranchissable. Armes aux poings, les éléments des forces de l’ordre se tiennent sur le qui-vive investissant tous les carrefours des passages obligés.La levée des corps des trois victimes, M. L. (26 ans), D. A. (34ans) tous les deux policiers, ainsi que le citoyen S. K. (37 ans) a eu lieu hier dans l’après-midi au niveau de l’hôpital d’Amizour. Paix à leur âme.

Nadir Touati

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