Des milliers d’étudiants, des troncs communs de 1ère, 2ème et 3ème années de biologie, de sciences exactes et technologie, et ingéniorat n’ont pas passé leurs examens. D’après une déclaration parvenue à notre rédaction, les examens programmés pour hier par l’administration de l’USTHB n’ont pas eu lieu à cause de la grève des enseignants qui a repris le 2 septembre en cours.Dans sa déclaration, la section CNES-USTHB, dénonce et condamne les pressions et les menaces d’une « infime minorité d’enseignants contre les étudiants pour les obliger à rentrer dans les locaux d’examens ». Selon les membres grévistes de l’université de l’USTHB, ces enseignants ont menacé les étudiants de leur donner un zéro collectif à l’examen, et de perdre le droit à l’examen de rattrapage. L’attitude de ces enseignants est estimée « contraire à l’éthique universitaire et une violation flagrante des normes pédagogiques définies par l’UNESCO ».La section CNES-USTHB se réserve le droit de dénoncer nommément le comportement indigne de cette « minime » minorité au Conseil de l’éthique et de la déontologie et aux instances internationales de L’UNESCO chargées de l’éthique et de la déontologie.Ils rappellent, toutefois, aux étudiants qu’ils ont l’entière liberté de passer ou ne pas passer leurs examens « sans aucune contrainte ». Ils ne manquent pas de les informer, que les examens doivent se faire selon les normes pédagogiques définies par l’UNESCO et la réglementation universitaire nationale (présence de l’enseignant chargé du module, le calme et le silence doivent régner dans le local de l’examen et ses environs, respect de l’horaire du début des examens, consensus des étudiants pour passer leur examen, etc.…). La section CNES-USTHB, attire l’attention des étudiants que l’administration « sera obligée de reprogrammer tous les examens qui se déroulent sans le consensus des étudiants » comme cela a été le cas lors de la grève de 2002. Ils appellent, également, les étudiants à leur signaler, par écrit, tous les examens qui ne se dérouleront pas selon les normes pédagogiques citées précédemment.Les enseignants en grève, insistent à ce que tous les enseignants soient présents massivement, tous les jours à 8h00, au piquet de grève, « pour la défense du droit de grève et de leurs prérogatives pédagogiques ». Il est important de signaler qu’une assemblée générale a réuni hier, les membres de la section CNES-USTHB.
Kahina Oumeziani