Les caisses du DC Boghni sont toujours vides. la promesse faite par les autorités locales de contribuer à aider le club financièrement en votant, signalons-le, une décision d’octroi de 80 millions de centimes n’a pas été tenue à ce jour. “Lorsqu’on sait que nous sommes presque arrivés à la fin de la saison et que nos entraîneurs n’ont pas encore touché leurs indemnités. Ensuite, il y a la question des primes versées aux joueurs qui au long de la saison, n’ont eu droit qu’à trois versements sur douze possibles”, nous a déclaré le président de la section football.Abondant dans le même sens, celui-ci ajoute que “le club est aussi redevable à ses fournisseurs dont on reconnaît le droit de réclamer leur dûs”. De ce fait, il n’y a point de manœuvres pour le président du CSA de concevoir un budget à la hauteur des ambitions affichées, à savoir jouer les premiers rôles. De ce côté là, il faut dire que si ce n’est la motivation des joueurs et l’abnégation de l’équipe dirigeante à poursuivre leur parcours, on aurait vécu une toute autre situation que celle dont se trouve l’équipe actuellement, loin de toute menace de relégation.Enfin, et comme pour affirmer un paradoxe, ce même responsable du club trouve “anormal que des équipes occupant la lanterne rouge ont bénéficié d’enveloppes qui dépassent cent millions, dans leurs communes respectives et qu’une municipalité aussi riche que celle de Boghni n’arrive même pas à prendre en charge une section de football”.
M. Haddadi
