Aït Ahmed étranger à la radiation

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La crise qui ronge le FFS est loin de connaître son épilogue, au vu des récents développements où la contradiction entre la base, soutenue par plus de 7 fédérations et le secrétarait national, s’aiguise d’avantage. La détermination de ceux qui sont communément appelés “les frondeurs”, va crescendo, a fortiori, depuis la décision de radiation de 5 membres du Conseil national, prononcée lors d’une conférence de presse du secrétariat national. Pour aujourd’hui, une réunion se tiendra à Alger et regroupera les 14 délégués des 7 fédérations, en présence des 5 cadres radiés, où il sera débattu des modalités techniques de la préparation du rassemblement du 14 devant le siège national aux fins d’exiger une fois de plus le départ de l’équipe actuelle, comme il est prévu la rédaction d’une déclaration de riposte par les 5 cadres radiés avec le plein soutien des différents représentants de fédérations.Considérant la sentence prononcée par Karim Tabbou, secrétaire national à la communication, comme décision arbitraire et injuste, ne reposant sur aucun fait réel. Les 5 cadres radiés assimilent la décision à une preuve de gestion ostraciste et stalinienne du parti, parti qui se trouve à présent à la croisée des chemins, tant que le staff dirigeant n’est pas en conformité avec les Besoins politiques de la base et de l’ensemble des militants. Il est à rappeler, que les échéances électorales qui arrivent ont placé le parti sur une véritable poudrière. Les élections en perspective aiguisent l’appétit politique des dirigeants actuels du parti, pendant que les cadres et la base militante, ont la conviction que l’urgence est de s’occuper à sauver les meubles restant, du FFS, ce qui intrèsequement signifie, engage une réflexion approfondie et des actions de réforme et sur la philosophie de la ligne politique et sur la vie organique totalement délétère. les options des uns et des autres divergent fondamentalement et le fossé se creuse d’avantage. Pour les frondeurs et les 5 cadres radiés, Hocine Aït Ahmed est totalement étranger à la radiation, la décision est prise seulement par Karim Tabbou et Ali Laskri, outre passant les textes statutaires qui stipulent “qu’une commission de conflit et de médiation” existe et seule habilitée à prononcer un verdict.Hocine Aït Ahmed, bien au fait de toute la surenchère politique dont son parti fait objet et bien informé de toutes les manœuvres, préféré engager un émissaire en la personne de Mohand Amokrane Chérifi, l’expert international en économie et fidèle à la personne du président. Il serai, vraisemblablement, chargé d’étoffer un véritable scanner politique et organique du parti, rapport que Hocine Aït Ahmed attend de pied ferme pour se prononcer officiellement et prendre les mesures adéquates en pareilles situations d’imbroglio général qui gagne le FFS. C’est du moins les débats qui sont animés parmi les militants de bases, prêts à rejoindre en masse le rassemblement du 14 septembre à partir de 11 heures devant le siège national à Alger. En tout cas, ce qui se passe au FFS défraye la chronique politique partisane nationale. Ce vent de glasnost qui souffle sur le parti ne peut avoir effet que si le leader du parti donne sa caution, toute l’interrogation est à ce niveau. Où va le FFS avec Hocine Aït Ahmed ?

Khaled Zahem

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