Les propos tenus par la monitrice de la crèche du Croissant Rouge de Boghni dans les colonnes de notre journal ont suscité une vive réaction de la part du président du bureau local du C-RA. Ainsi, en vertu du droit de réponse, nous avons été destinataire d’une déclaration reniant toutes les accusations faites à l’encontre des bénévoles du C-RA, d’autant plus qu’ils parlent d’une tentative de déstabilisation des ex-gestionnaires de la crèche qui “n’hésitent sur aucun moyen en manipulant diaboliquement, et ce dans le but d’arriver à leurs fins (réintégrer la crèche) en confiant la sale besogne à cette monitrice”. S’agissant de la radiation de la contestatrice de toute fonction au sein de la crèche, il est affirmé dans la déclaration que “le dossier disciplinaire de cette monitrice, avant de prononcer la sanction maximale, a été minutieusement étudié”. Pour eux, le but recherché à travers la décision du licenciement était “de prévenir des situations graves… surtout qu’il s’agit de protéger ce lieu où sont présents les enfants, censés être à l’abri de toute perturbation”. Quant aux griefs retenus contre la monitrice, les auteurs de la déclaration les résument en six (6) points, à savoir “le refus d’exécution des instructions de la hiérarchie, le comportement agressif envers toujours la hiérarchie, refus d’exécution des instructions, les menaces d’intimidations envers le président du C-RA et la directrice de la crèche, l’assistance par un “pseudo-mari” qui lui-même profère des menaces envers les responsables du C-RA et de la crèche et, enfin, la tentative de semer la zizanie parmi le personnel. Concernant les fiches de paie délivrées à celle-ci et qu’elle considère comme un faux et usage de faux, des éclaircissements ont été donnés à ce sujet. Tout en reconnaissant ce fait, les membres du C-RA de Boghni affirment que ces documents ont été fournis pour permettre à l’intéressée de constituer un dossier de demande de visa, d’où “la mauvaise foi de cette monitrice en décidant de brandir ces documents, en guise de réclamations de salaires, surtout après avoir attendu aussi longtemps pour dénoncer cette anomalie”. En outre, pour mieux appuyer le fait que les propos de cette monitrice sont infondés, il est ajouté dans la déclaration que “lorsque cette personne a repris ses fonctions après avoir bénéficié d’une mise en disponibilité d’une année, elle n’a pas pu nous fournir une pièce justificative de son mariage pour compléter son dossier administratif”.Enfin, du côté du C-RA de Boghni, on continue de s’étonner de tout ce tapage du moment que la contestatrice attend une décision de justice concernant son cas, tout en affirmant que “les responsables du comité local du C-RA se réservent le droit d’engager immédiatement toute action réglementaire pour faire barrage aux manœuvres surmorales visant à déstabiliser les structures dépendant du C-RA de Boghni”.
M. Haddadi