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Les pistes ne sont toujours pas revêtues

Les habitants qui empruntent quotidiennement les pistes “Handouna” et Nadhor” commencent à perdre patience de voir un jour leurs pistes bitumées comme promis par le P/APC tant leur attente a duré plusieurs mois. Selon un des usagers, le P/APC qui les a reçu à plusieurs reprises leur a signifié que le projet de revêtement de ces deux pistes va démarrer au plus tard le 10 juin écoulé, mais à cette date rien n’est fait et les citoyens ulcérés par ce faux bond ont été encore une fois voir le P/APC qui leur a promis d’entamer les travaux de revêtement dès le mois de septembre. Mais septembre est là et toujours rien ne se dessine à l’horizon, ce qui a fait sortir de leur gonds certains usagers estomaqués par ces “Ruh a yaarav ar tafsuyt” l’anecdote qui courait, il y a bien des années, au temps du parti unique, sur ce maire qui répétait inlassablement à tout citoyen qui venait faire une requête “an aâddi deg ussana” ne doit pas revenir au goût du jour surtout en Kabylie. “Chose promise chose dûe” dit-on très justement et les responsables doivent se plier à ce petit adage aimé de Dieu et des hommes.Si pour l’instant, le comité “Taverjets” a pris le taureau par les cornes en entamant par un volontariat et avec des moyens dérisoires, le bétonnage d’un tronçon de la piste “Nadhor”, du coté de la piste “Handouna” rien n’est fait pour le moment. Evidemment le volontariat “Taverjets” qui a commencé tout feu tout flamme, va s’arrêter sec, car les quelques sacs de ciments donnés par l’APC ont déjà été consommés et il n’est pas sur que l’APC va fournir rapidement la marchandise nécessaire à ce comité pour la continuation des travaux. Enfin, nous le saurons dans les prochains jours et nous tiendrons informés nos lecteur. En tout cas l’automne qui est là et l’hiver qui arrive font craindre aux citoyens de revivre les désagréments des années précédentes. Il faut emprunter la piste “Nadhor” en temps de pluie pour voir l’enfer du décor. “Nous voulons du concret et dorénavant nous jugerons sur pièce. Nous ne croirons plus aux promesses, nous en sommes gavées, nous en sommes tellement rassasiés que nous ne voulons plus d’autres” nous dit Nacer un usager “usagé” par la piste qui le mène à sa maison.

Boualem B.

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