Les terres cultivables menacées

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l Les débordements récurrents d’Assif N’aït Boukandoul ont occasionné des dégâts irréversibles aux cultures de subsistance des paysans de tous les habitants de la daïra de Souk El Tenine jouxtant cette rivière qui, jusque dans les années 80 constituaient leurs principaux revenus. A chaque saison hivernale, les crues déferlantes du cours d’eau provoquent d’incommensurables dommages aux terres cultivables.Intense et chronique, ce phénomène d’érosion est par la force des choses, en raison de ces vergers d’antan, de ce remarquable terrain, connu pour ses cultures maraîchères et arboricoles.Aujourd’hui, ces anciens espaces verdoyants se distinguent par leur stérilité et leur exiguïté. Les citoyens imputent cette situation de déclin et de désolation à deux paramètres, ils disent que l’oued, en engloutissant des hectares et des hectares de terre cultivables, a achevé ce précieux patrimoine rural, longtemps mis à mal par une sécheresse ayant régné pendant des décennies.Craignant que leurs propriétés disparaissent à la longue, les habitants de cette daïra qui contient trois communes, à savoir Melbou, Souk El Tenine et Tamridjt ont, maintes fois, interpellé les autorités pour mettre en place des gabions.Ces terres agricoles ancestrales sont, en effet, menacées de disparition.

Sid Ali Djenane

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