Entamant leur deuxième semaine de grève après la reprise, les enseignants de l’université Saad-Dahlab de Blida se sont réunis en assemblée générale samedi dernier. Le rendez-vous a porté sur deux points relatifs à l’information et les perspectives à donner à leur mouvement de grève.Le bureau de l’assemblée générale a fait lecture de la déclaration de la Coordination nationale des sections en grève, déclaration qui a sanctionné sa septième réunion tenue jeudi passé. Il a également entendu la coordination de la section CNES de Blida qui a donné les dernières informations concernant le mouvement de grève au niveau national. Après évaluation et débat, l’assemblée générale a voté la poursuite de la grève pour cette semaine, dans l’attente de la réunion de la coordination nationale et réaffirmé son attachement au préalable de la levée des poursuites judiciaires, à l’encontre de leurs représentants et collègues, à tout dialogue avec la tutelle. Les enseignants dénoncent et condamnent à l’occasion, avec la plus grande fermeté, M. Berrah, chef du département de sociologie, qui a organisé des examens (Cult303, Soc202, Soc203, Educ403, Crim304) à la place des responsables de ces modules, en grève. Les enseignants, considérant cet acte comme « un précédent très grave », se réservent le droit d’attaquer en justice M. Berrah qui, selon l’assemblée, « a prétendu des instructions venant de sa hiérarchie ». Cette assemblée rappelle que cet acte va à l’encontre des lois qui régissent le travail (article 35 de la loi 90-02), des normes et règlements pédagogiques et de l’éthique et de la déontologie universitaires.
K. O.