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“Il faut donner les projets aux grandes entreprises”

A Boukhalfa, première escale de la délégation de l’exécutif de la wilaya, il s’est rendu au niveau du chantier de réalisation de la nouvelle résidence universitaire des garçons. Si les blocs des 1200 lits connaissent un tant soit peu d’avancement très appréciable et qui seront probablement livrés avant la fin de l’année en cours, il n’en demeure pas moins que le projet d’extension de cette cité avec 1200 lits en supplément est loin d’être réceptionné dans les délais prévus. Et pour justifier ce retard, le directeur du logement et de l’équipement public, M. Baaziz, dira : “On a du résilier des contrats avec plusieurs entreprises pour sauver le projet et choisir ensuite plusieurs équipes par lot. En principe, il sera fin prêt pour décembre”, a-t-il expliqué pour répondre aux questions du wali. Ce dernier rétorquera : “Il faut donner les projets aux grandes entreprises et passer, en priorité, les blocs des 1200 lits”. Toujours dans le même sillage, le chef de l’exécutif de wilaya s’est déplacé vers l’ex-marché de gros ou de nombreuses installations seront implantées dans peu de temps, seulement si l’on se réfère surtout aux délais avancés par les entreprises en charge des projets. En outre, concernant la salle spécialisée et le complexe de sports de proximité auxquels une enveloppe de 30 millions de dinars a été débloquées, ceux-ci n’ont pas du tout été du goût de M. Mazzouz qui a, du coup, fustigé la Direction de la jeunesse et des sports et s’est montré “pas satisfait de tout de ce qui se fait dans ce secteur”. “j’espère que les choses vont changer à la DJS”, a-t-il dit à l’endroit du représentant de la DJS avant d’ajouter : “L’essentiel pour nous, c’est de démarrer les travaux”. Cela s’explique également sur le cas du projet de l’école fondamentale base 7 qui sera livrée dans 10 mois mais, toutefois, les travaux n’ont pas encore été entamés alors que sa réception est prévue avant la rentrée scolaire 2007-2008. Ce retard est dû, selon les responsables des entreprises en charge, au problème des eaux usées qui se déversent en plein air, rendant l’accès très difficile vers le chantier. Il s’agit d’un réseau d’assainissement défectueux. Il en est de même pour l’assiette dégagée pour la construction d’un lycée d’enseignement général dont les travaux devaient commencer le 29 juillet dernier et auquel une enveloppe de 139 millions de dinars a été octroyée. Le wali a ainsi instruit le directeur de l’urbanisme de procéder dès aujourd’hui, samedi, à la désignation d’un bureau d’étude pour le problème des infiltrations.Par ailleurs, continuant son périple au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, le wali s’est arrêté à Hasnaoua I où il a inspecté le chantier des 4 000 places pédagogiques promises pour la prochaine rentrée universitaire. Il y a lieu de noter, en outre, que l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou vient de bénéficier d’un projet de recherche scientifique pour la réalisation de 20 nouveaux laboratoires mais le point noir reste l’absence de parcelle de terrain pour les implanter à Hasnaoua étant donné que le DLEP s’est opposée à leur réalisation à proximité des blocs des 4000 places pédagogiques. Non loin de là, a Hasnaoua II (Bastas), le chef de l’exécutif de la wilaya a inspecté l’état d’avancement des projets de construction de 2000 autres nouvelles places qui seront fin prêtes, à en croire le DLEP, en mars, soit sur un délai de 16 mois. Il est seulement à noter que ce projet absorbera une cagnotte de 400 millions de dinars. D’autre part, dans le chapitre hébergement, Mme Larfi Kessa, directrice régionale des œuvres universitaires de Hasnaoua a fait part au wali que l’effectif des bénéficiaires est important, d’où la nécessité d’un besoin supplémentaire de 2000 lits pour les filles notamment. A ce sujet, et compte tenu de l’urgence, M. Azzouz a instruit le DLEP de tabler, en priorité, sur les 2000 places de Tamda pour pouvoir venir à bout de ce déficit. “Nous sommes en train de suivre l’évolution des choses par rapport aux effectifs que nous communiquent les services de la pédagogie”. Ainsi, pour l’année prochaine, on aura assurément plus de filles puisque 60% de lycéennes passeront cette année leur BAC, contrairement aux garçons.

A. H.

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