l Le mystère ayant plané sur le sort des élèves ayant raté le BEF 2006 est enfin levé. Quelques jours auparavant, nul ne savait ce qu’adviendraient ces élèves lesquels eux-mêmes ainsi que parents, enseignants et directeurs ne pouvaient répondre à l’énigme, qui a donné naissance à tant de supputations et des “on-dit”, allant de l’ouverture de classes spéciales au niveau de chaque daïra, au redoublement dans leurs établissements d’origine jusqu’à la réversion dans les classes de 4e AM. Cette dernière hypothèse paraissait la moins efficace et moins évidente. Mais à la surprise générale, c’est elle qui a été retenue et donc mise en application. Il n’est un secret pour personne, le fait que les programmes de l’enseignement général, nouvelle génération sont plus complexes, plus longs et moins assimilable par les chérubins que le fondamental qui n’a pas donné les meilleurs fruits – bien sûr. En d’autres termes, un 9 AF, ayant fait 2 fois au moins le même programme et qui n’a pas pu avoir un 10, minimum pour passer en 1er AS, se voit parachuté dans un programme complètement nouveau et dont il ignore le cheminement et la base, contrairement aux camarades de sa classe ayant suivi ce même programme de la 1er AM à la 4e AM. A moins d’un miracle; ces élèves perdront les pédales dès les premiers cours. Pourtant, la meilleure solution aurait été d’ouvrir des classes spéciales pour eux.Attendons le mois de juin pour voir.
Salem Amrane