Enfin, la route d’Alger bitumée

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La ville de Draâ El-Mizan est l’une des villes de la wilaya pour ne pas dire d’Algérie qui n’a presque pas d’artères dignes de ce nom. En effet, de mémoire de citoyen, on ne les a jamais vues réfectionnées en tapis. D’ailleurs, les automobilistes sont quotidiennement surpris par de nouveau nids-de-poule, surtout en hiver. Après la remise en état des lieux du passage du réseau d’assainissement d’eaux pluviales, une autre opération de revêtement vient d’être lancée. L’axe routier connu sous le nom de la route d’Alger, allant de la pompe à essence du centre-ville au technicum, est la première tranche du projet retenu dans le cadre de l’amélioration urbaine. “C’est un projet, qui est quelque peu retardé en raison de quelques lenteurs administratives ne dépendant pas de notre volonté”, nous avait déclaré le maire de Draâ El-Mizan. Ce responsable a finalement poussé un “ouf” de soulagement au lendemain du lancement des travaux. Les citoyens attendent le revêtement des autres artères. On citera celle qui mène vers la cité Caper. “Avant la visite du ministre de l’Energie qui a inauguré le gaz de ville du lotissement social, tous les nids-de-poule et autres crevasses ont été colmatées en vingt-quatre heures. Quelques jours après, c’est la dégradation de nouveau. Je ne me souviens plus depuis quand cette route est dans cet état de délabrement”, nous a dit un habitant de la cité des Fonctionnaires. Effectivement, c’est l’appel de tout le monde : “A quand des artères praticables ?” Si les usagers de ces routes souffrent de cette situation, ce sont les résidents de la cité Caper qui restent désespérés plus que les autres. “Notre quartier est délaissé. Depuis des années, on parle du revêtement au moins de la route principale, en vain. Sinon, comment expliquer que tous les quartiers de la ville ont bénéficié de telles opérations sauf le nôtre ?”, s’est interrogé un membre du comité. Bien que cette cité soit la mieux urbanisée, ses routes sont presque impraticables. Eu égard à l’état du réseau routier de la ville, beaucoup reste à faire. “Il faudrait un plan Marshall”, plaisante un habitant de la cité Emir Abdel El Kader.

Amar Ouramdane

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