Le casse-tête chinois

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l Profiter de la caisse publique renflouée pour aider les couches les plus démunies à remonter la pente de la rentrée scolaire, en leur attribuant une prime de 2000 DA, est un geste de solidarité qui laisse cette frange de la société se dire qu’elle n’est pas lachée par l’Etat algérien. Or, la face sombre de cette opération, qui cache des critiques et même des insultes, c’est que ceux qui n’en bénéficient pas se sentent exclus et s’en prennent parfois aux enseignants et au corps de l’enseignement, alors que les listes des bénéficiaires sont établies au niveau des mairies, lorsqu’ils voient la prime attribuée à un élève qui vit aux crochets de ses parents qui, eux, ont une source en euro. Le casse-tête chinois revient à chaque rentrée scolaire. Mais enfin, tout le monde est d’accord sur le principe que “faire profiter un maximum de parents d’élèves, c’est bien, mais priorité aux nécessiteux et ceux qui ont envie d’apprendre c’est mieux”.

M. Allouache

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