l Lors d’un point de presse qu’elle a tenue hier en milieu d’après-midi, la directrice locale de l’éducation, Mme Saheb Tassadit, a globalement affiché sa satisfaction quant à la couverture des besoins en manuels scolaires dans les différents établissements scolaires de Boumerdès.En incluant le stock d’ouvrages scolaires déjà existant, on avait, a-t-elle expliqué, un taux de couverture de 112% à la date du 16 août 2006.Moins d’un mois plus tard, la demande a sensiblement augmenté en raison de l’arrivée d’autres familles ou du retour des sinistrés suite à l’opération de leur relogement.Les élèves concernés par les années de la réforme scolaire dans le cycle primaire disposent à la date du 16 septembre, d’un taux de couverture de 89,66%. Pour ceux des autres classes primaires, le taux s’élève à 35,66 alors que le taux des invendus est de 26,4% toujours à la date précitée. L’orateur relèvera que le livre scolaire est distribué gratuitement aux nouveaux inscrits pour le cycle primaire, alors que le taux acquis dans le cadre de la solidarité nationale, il a atteint 59,27%.Le même bilan fait ressortir également un taux de 35% pour les classes du cycle moyen et celui de 93%, relevant de l’action de solidarité. Dans le cycle secondaire, toutes pièces confondues, le taux dépasse les 92%. Les élèves issus de familles démunies ont quant à eux, tous eu droit à l’acquisition gratuite du manuel scolaire a-t-il rappelé. Au 31 juillet 2006, leur nombre pour la seule wilaya de Boumerdès, était de 30 298. “Et chaque nouveau cas recensé sera pris en charge”, a-t-elle promis. La consigne est réitérée aux chefs d’établissements et enseignants pour convaincre les potaches d’acheter les lots de livres proposés à leurs (différentes) matières. Sans ce support pédagogique, aucune réforme scolaire ne peut réussir, ne cesse-t-on de répéter ici et là. Mais le livre est cher, trop cher, inaccessible aux petites bourses.
Salim Haddou