Fixés il y a deux ans par l’ex-chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia, les délais de relogement des familles sinistrées ont été pratiquement respectés dans la wilaya de Boumerdès. Hier, encore deux quotas composés l’un de 304 unités immobilières et l’autre de 80 ont été respectivement attribués aux familles concernées dans les centres urbains d’Ouled Moussa et Bordj Menaïel, précision : les familles ayant pris possession de leur appartement, dans la première localité, sont originaires de Ouled Moussa et bien d’autres communes du département entre autres Thénia, Isser, Timezrit, Si Mustapha et Baghlia.Lors d’un point de presse qu’il a tenu, hier mercredi, à cette occasion le chef de cabinet du wali, Mouloud Chérifi, a précisé “que l’opération ayant débuté aujourd’hui (hier, ndlr) concerne un programme de 1 500 logements.Pour faciliter, ici et là, le déménagement des bénéficiaires vers les nouvelles cités, la wilaya a mobilisé 93 camions avec un encadrement de brigades des services de sécurité, de la Protection civile et autres cadres de directions locales. Les listes des bénéficiaires ont été préalablement établies suite à un examen minutieux des différents cas, au niveau des circonscriptions précitées.Le chef de cabinet du wali indiquera que le nombre de familles relogées jusqu’à ce jour s’élève à 3591. En ajoutant les autres formes de prise en charge, indemnisation permettant la réhabilitation de bâtisses individuelles ou collectives, ou aide à l’acquisition d’un logement, “le nombre des familles relogées aura donc atteint 7053”, soit un taux de 70 % des listes initialement recensées.La réhabilitation des biens immobiliers, parfois objet de critique de la part de leurs propriétaires et acquéreurs, aura atteint selon le même bilan, le taux de 96 %. Sur les 84 377 infrastructures immobilières détériorées, il y a trois ans, par le séisme seulement 2 996 sont en cours de confortement.Le relogement des sinistrés se poursuivra au fur et à mesure de la livraison des quotas d’unités immobilières par les entreprises de réalisation. A Thénia, cependant aucun projet de ce genre n’a encore démarré. A Béni Amrane, l’OPGI qui vient de résilier son contrat à l’entreprise Etracob, entreprend des consultations avec d’autres organismes du bâtiment pour achever la réalisation d’une nouvelle cité. On est en phase de parachèvement de la gestion post-séisme, se réjouit-on.
Salim Haddou
