L’affaire qui oppose la famille Idir au docteur Menzou et qui devait être examinée avant-hier en audience par le tribunal de Béjaïa a été, faute de témoin, reportée au 31 octobre 2006. Pour rappel, il est reproché au chirurgien, selon le frère aîné de la victime, “sa négligence médicale qui a entraîné le décès du jeune Idir Nabil lors de l’opération qu’il a pratiqué au jeune en octobre 2004. Toujours selon la version du frère de la victime, les faits remontent au 6 octobre 2004 et ont pour origine un accident de circulation, survenu à El Kseur. Le frère précise que sans tarder, la victime a été évacuée immédiatement à l’hôpital Khellil-Amrane de Béjaïa où le chirurgien, après l’avoir examiné et constaté une fracture du fémur, conseille à la famille d’orienter leur fils vers une clinique privée située à Oued Ghir, où il y aurait, leur dit-il, plus de moyens pré-opératoires et qu’il l’opérerait lui-même le lendemain, jeudi 7 octobre, mais, ajoute le frère de la victime, le médecin ne s’était pas présenté à la clinique, arguant que l’opération pouvait attendre jusqu’à samedi. Or, le samedi matin, lorsque le médecin se présenta à la clinique et conduisit le malade au bloc opératoire, l’accidenté manifestait déjà des signes d’une embolie pulmonaire. Et vu l’état du malade, explique le frère de la victime, le médecin décide alors de reporter l’opération au lendemain, c’est-à-dire le dimanche. Et là, toujours selon le frère de la victime, il décide d’opérer malgré l’opposition catégorique du médecin réanimateur.Après l’opération, comme le malade tardait à se réveiller, le chirurgien l’évacua à nouveau à l’hôpital Khellil-Amrane qui dispose de meilleurs moyens de réanimation. Mais, malheureusement, l’opéré décède une demi-heure après son admission à l’hôpital de Béjaïa.
B. Mouhoub
