l Le feuilleton P/APC de Chemini-opposition continue de plus belle avec la fermeture derechef du siège de l’APC. Un retour en arrière s’impose pour une bonne compréhension des évènements, sans remonter jusqu’à l’épisode burlesque de l’installation du P/APC et son éviction quelques instants plus tard, ce qui a généré une situation conflictuelle. L’origine du présent rebondissement remonte au refus du comité de village de Takrietz d’accueillir, au niveau de son dépotoir, les ordures de Chemini et à la réaction du P/APC de cette dernière localité de fermer les vannes alimentant en eau potable Souk Oufella, en représailles. L’opposition, six élus sur neuf, a pris sur elle le rétablissement de la situation inédite et la réouverture des vannes. Sans renier d’un pouce ses positions, le P/APC, M. Benslama, a ordonné pour la deuxième fois la fermeture des vannes, avec même un sectionnement de la conduite. Les élus de l’opposition, comme pour répondre du tac au tac, après concertation, ont décidé d’occuper le bureau du premier édile de Chemini à partir du samedi 9 septembre. Réaction du P/APC : il ordonne à son secrétaire général de procéder à la fermeture de la mairie et de libérer, au préalable, tout le personnel. Après trois jours de fermeture, l’APC a été réouverture par le chef de daïra et la conduite alimentant la localité de Souk Oufella rétablie.Apparemment satisfait par la tournure prise par les évènements, le comité de village de Takrietz a accordé un délai supplémentaire de deux mois à la commune de Chemini qui pourra continuer, pendant ce laps de temps, à entreposer ses déchets dans sa décharge.Le siège de l’APC toujours occupé par l’opposition vient donc, une fois encore, d’être fermé.Dans une déclaration que nous a fait parvenir l’opposition après une dénonciation en règle, “du mutisme observé par la wilaya”, les signataires font part de leur intention “d’ester en justice le wali de Béjaïa et le P/APC de Chemini pour refus d’appliquer l’article du code communal se rapportant à la destitution du P/APC et pour non-assistance à population en danger !”.
Mustapha Ramdani