L’autre saignée des budgets

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A quelques jours du début du mois de Ramadhan, les prix des différents produits à large consommation affichés au marché de Bouira sont toujours stables, à la portée des consommateurs. Mais une flambée dans les prix est appréhendées par de nombreux chefs de familles rencontrés sur les lieux dès le premier jour de Ramadhan. Cette autre saignée dans les budgets, inévitable pour la famille algérienne qui s’endette pour garnir sa table durant le mois sacré que pour faire autres choses, intervient après les dépenses durant la période estivale et les nombreuses fêtes suivis par la rentrée scolaire. C’est un véritable étouffement financier, sachant bien que le pouvoir d’achat s’est considérablement dégradé pour de nombreuses familles algériennes confrontées aux problèmes socio-économiques et professionnels avec un taux de chômage galopant, le licenciement des travailleurs, la fermeture d’entreprises et sociétés.Par ailleurs, les familles démunies et nécessiteuses de la wilaya guettent les différentes aides, solidarités et le fameux couffin de Ramadhan qui leur sont distribués non sans humiliation. Toutefois, de nombreux commerçants et pseudo commerçants assoiffés du gain facile au détriment des consommateurs pour arrondir leurs fins de mois bâtissent déjà que des étales et des locaux de fortunes ça et là… Certains changent carrément d’activités durant le mois afin de vendre différents produits à large consommation et délices à l’exemple de la zlabia, le qalb ellouz, etc., mais ce sera en principe sans compter sur le silence de l’Etat qui a récemment décidé lors du Conseil des ministres de sévir en sanctionnant tous les commerçants ne respectant pas les normes et règlements régis par leur tutelle.

Rayane B.

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