Le village d’Azaknoun, dans la commune d’El Adjiba, sise à une vingtaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, continue à vivre au rythme des années où l’électricité était un privilège. Se trouvant à plusieurs bornes de la civilisation, ce faubourg oublié ne cesse de souffrir le manque d’alimentation en électricité. En effet, à l’absence totale de l’éclairage public s’ajoute le non-raccordement au réseau électrique d’un nombre important d’habitations. A. Abbas, un habitant d’Azaknoun, nous révèle qu’une quarantaine de foyers en sont privés, et les multiples doléances adressées aux autorités locales et au services de la Sonelgaz demeurent lettre mortes.Pour cela, notre interlocuteur n’a pas mâché ses mots pour dire en substance que “les autorités nous ont totalement ignorés depuis plusieurs années déjà, sinon comment expliquer le fait qu’en 2006, des citoyens sont privés de lumière”. Cela pour dire que toutes les initiatives prises par les citoyens pour trouver une solution n’ont pas abouti.Par ailleurs, ce qui préoccupe le plus est plutôt l’absence de l’éclairage public. Ce qui ne manque pas de poser, avec acuité, le problème de l’insécurité qui y règne. Enfin, c’est là une situation qui ne manque pas de soulever l’ire des paysans qui se voient tout simplement exclus et oubliés.
L. K.
