Il est difficile de dire que cette année la rentrée scolaire s’est passée dans de bonnes conditions pour tout le monde. A Aïn El Hammam les couacs sont nombreux et la rentrée scolaire n’est pas à l’ordre du jour dans certaines écoles.Au CEM de Taqa, une partie des élèves prolonge ses vacances au grand dam de leurs parents. Les élèves de première et de quatrième A.M. suivent leurs cours pendant que ceux de la deuxième et troisième A.M. attendent que la peinture de leurs classes soit terminée.Ce jour-là, alors qu’ils rejoindront l’école, ce sera au tour de leurs camarades scolarisées en ce moment, d’être renvoyés pour laisser la place aux ouvriers. Le président de l’association des parents d’élèves s’élève contre cette situation qui aurait pu être évitée si tout un chacun avait pris ses dispositions. Habituellement, lorsque l’état d’une école nécessite des travaux, on s’empresse de les réaliser pendant les vacances scolaires. Au CEM de Taqa, les aménagements n’ont débuté que le 27 août, d’après notre source qui nous indique que ils ne devraient pas, normalement durer plus de quinze jours. Sur le terrain, le retard est énorme. Par un seul des deux bâtiments n’est terminé. “Pourquoi avoir attendu l’approche de la rentrée scolaire pour, finalement, confier la tâché à des sous-traitants ?” ajoute le président de l’APE. L’association de parents d’élèves vient de saisir toutes les autorités pour les aider à débloquer la situation. Les candidats à l’examen du BEM seront les premiers pénalisés et leurs enseignants désignés du doigt. Pendant que les professeurs se plaignent du programme chargé qu’ils auront du mal à terminer, certains quelles que soient leurs raisons en rajoutent, et ce en leur faisant perdre un temps précieux. En fin d’année, si les résultats du collège ne sont pas satisfaisants, chaque professeur doit justifier les notes de ses élèves. Il en est de même pour les directeurs d’établissements qui doivent rendre des comptes à leurs supérieurs. Qui incriminer dans ce cas de figure ? Les apprenants dont le volume horaire a été “charcuté” ou l’enseignant qui n’a pu terminer son programme ? Ce ne sera, en tout cas, pas ceux qui, en amont, sont les vrais responsables.
N. B.
