La Dépêche de Kabylie : Que se passe-t-il avec cette voûte ?ll M. Medjgal : Avec la réception de cette voûte, nous avons vraiment pensé que nos problèmes étaient réglés, et notre calvaire a pris fin. Mais il semble que ce n’est pas le cas, car les vrais problèmes commencent maintenant.
Comment cela ?ll Nous y avons effectué des aménagements pour réunir tout notre club en cette voûte, qui a conforté notre situation. Nous pensions même pouvoir y jouer tous nos matchs dès la saison prochaine. Mais compte tenu de ce qui s’est passé, il semblerai qu’on n’est pas sorti de l’auberge.
Et que s’est il passé au juste ?ll Ce qui s’est passé est bien grave… Tous les aménagements qu’on a réalisés dans cette voûte ont été jetés dehors et les trous des poteaux ont été tout simplement bouchés. L’occupation actuelle par un autre club veut prédestiner la voûte à son usage propre et total.
Quels sont ces occupants et pourquoi ne veulent-ils pas partager cet espace ?ll C’est le club chotokan dont les tatamis et les poids occupent constamment cette salle, laissant à peine un petit espace difficile à exploiter.
Avez-vous porté l’affaire à l’APC ?ll Oui, et un peu plus de dix fois mais à chaque fois, c’est la même réponse qui revient, on nous demande de partager la salle
Et alors ?ll Ce n’est pas évident car cette discipline des arts martiaux et du culturisme a des équipements lourds, ce n’est pas le cas s’il s’agissait du hand, basket ou volley. Quoi qu’il en soit, en ce qui me concerne je suis d’accord, et ne demande que cette voûte soit rationnellement utilisée.
Où est alors le bout du tunnel ?ll Nous sommes dans notre droit, car le challenge que nous jouons est national, alors que ces autres sections qui ne sont autres que commerciales doivent disposer d’une autre infrastructure, l’ancien Souk El Fellah par exemple. En tout cas, je ferai valoir mes droits par tous les moyens que me confère la loi, et la justice tranchera, si une solution amiable n’est pas trouvée à ce problème épineux.
M. O.