Le calvaire, encore et toujours

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L’été est déjà parti mais le problème lié au manque d’eau potable demeure entier dans certains villages des communes de Fréha, Imzizou, Guendoul et Nezla notamment. C’est normal, doit-on dire, car la perturbation de la nappe phréatique des forages reste, elle aussi, “intacte”. En effet, les habitants de ces trois villages qui souffrent le martyre de cet épineux problème durant pratiquement toute la saison estivale, sont appelés à se serrer encore plus la ceinture. Désormais, l’eau leur sera distribuée deux jours sur… six. C’est en fait le nouveau programme de rationnement qui a été communiqué à ces villageois par l’ADE locale. “C’est le même scénario qui se répète chaque année, depuis belle lurette, on doit attendre les premières pluies et des fois même le plein hiver pour revenir à la distribution normale. Je ne sais pas trop, mais je crois qu’il faudra installer une autre chaîne et creuser de nouveaux forages, du moment que les installations actuelles sont saturées”, essaye d’expliquer un des villageois. Notons en fait que c’est cette même chaîne qui alimente la lointaine localité de Timizart et sa région qui ne doit certainement pas être, par conséquent, à l’abri du calvaire que vivent les populations des villages Imzizou, Guendoul et Nezla ou pis encore. Cela dit, les services concernés doivent absolument penser à une solution à mesure de mettre fin à ce problème qui noirci la vie des centaines de villageois. “L’eau, c’est la vie. Ça doit passer avant toute autre chose. A mon avis, le plus urgent c’est de solutionner ce problème d’eau avant de passer à d’autres projets de développement. Et là aussi, c’est une toute autre histoire”, pense en effet l’un d’eux.

M. O. B.

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