Des infrastructures laissées pour compte

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A El Adjiba, une localité sise à une vingtaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, la santé semble ne pas encore reprendre ses droits qu’elle a perdus au détriment d’une situation qui actuellement semble être définitivement évacuée. En effet, si ce constat ne semble pas se généraliser (heureusement), il concerne au moins deux infrastructures sanitaires de base : l’une au niveau du village de Chréa au sud du chef-lieu de la commune et l’autre à Agouilal au Nord.Pour la première, qui se trouve occupée par le détachement de la Garde communale depuis déjà plusieurs années, sa réhabilitation semble tout bonnement évacuée. Comme quoi, on est plus sûr avec des hommes en uniforme qu’avec ceux en tablier. A méditer. D’ailleurs, si les responsables écartent la réouverture de cette infrastructure pour des raisons liées à la sécurité, il n’en demeure pas moins que le ministre de la Santé et de la Population avait instruit ses subalternes afin qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour la réhabilitation des infrastructures sanitaires dégradées et/ou détournées de leur vocation initiale.Quant à la salle de soins du village d’Agouilal, son état actuel laisse vraiment à désirer et se trouve tout simplement livrée au pillage et aux aléas du temps depuis que la Garde communale l’a abandonnée il y a de cela plus de trois ans. Les travaux d’entretien qui sont à la charge de l’APC n’ont pas été encore entamés et les multiples interpellations et doléances ayant été adressées aux autorités locales par les responsables du secteur sanitaire attendent encore une réponse qui tarde à venir. Par ailleurs, c’est la salle de soins de la Crête-Rouge qui, en dépit du fait qu’elle demeure fonctionnelle, se trouve par contre dans un piteux état avec notamment la dégradation de l’étanchéité. Un problème qui ne manque pas d’incommoder l’infirmier qui y exerce et les citoyens qui s’y rendent pour leurs soins. Pour remédier à cette situation, l’on apprend que des correspondances ont été adressées aux responsables municipaux ainsi qu’à la DSP pour la prise en charge des travaux de réfection.

L. K.

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