l Les dizaines de transporteurs assurant la liaison Mechtras-Souk El Tenine ne décolèrent toujours pas. En effet, le tronçon du chemin de wilaya qu’ils empruntent et dont la longueur est de quelque 15 kilomètres, est dans un état lamentable. Il convient de souligner que la prise en charge des CW relève de la direction des travaux publics (DTP) et non des collectivités locales qui gèrent, déjà, avec toutes les peines du monde, les chemins vicinaux. Ainsi, quand le tronçon Tizi Ouzou-Souk El Tenine avait bénéficié d’un bétonnage bitumineux (25 kilomètres), tous les usagers de l’autre tronçon, arrivant à Mechtras, espéraient que le chantier n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Mais la désillusion fut grande, hélas ! “Pourquoi revêtir seulement une partie d’un chemin de wilaya et laisser l’autre en jachère ?”, s’interroge un taxieur qui trouve que cet état de fait constitue une espèce de discrimination. Pourtant, cette “descente” connaît de plus en plus de trafic routier, surtout durant la saison hivernale où la plupart des usagers de Boghni préfèrent éviter le CW 128 pour des raisons sécuritaires. Aujourd’hui, un appel est lancé en direction de la DTP pour prendre en charge cette autre partie de chemin qui semble sincèrement être omise. Par ailleurs, l’autre chemin inter-communal reliant toujours cette ville de Souk El Tenine à Berkouka est en partie impraticable. Il s’agit du tronçon relevant territorialement de la commune de Maâtkas. Pourtant, on avait annoncé sa viablisation comme imminente. C’est dire qu’en matière de revêtement des chemins et routes, beaucoup reste à faire particulièrement en milieu rural.
Idir Lounès
