Oulahlou enflamme les nuits de Kabylie

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Le nombreux public, présent au spectacle de la soirée du jeudi au centre cultuel Malek Bougermouh d’Amizour, a passé des moments inoubliables avec le phénoménal Oulahlou qui, en l’espace de trois heures a créé une folle ambiance non-stop.

Avec la touche particulière d’indocile et de casseurs de tabous, le chanteur aux cheveux longs frisés a su comment faire vibrer la salle pleine en sélectionnant des chansons ?? de son riche et varié répertoire, très apprécié par l’assistance.

Sinon comment expliquer la reprise en chœur, en corps et par cœur de tous les morceaux par le public en ivresse du plaisir. De la chanson de son dernier succès “Araw Tleli” (fils de la liberté : Imazighen), jusqu’au “pouvoir assassin”, en passant par “suzana” ou “azul a l Paris” le public est totalement aquis par Oulahlou qui a trouvé bon écho avec ses inconditionnels.

A vrai dire, c’est toute l’assistance qui a chanté, vu la symbiose qui régnait entre le public et le chanteur. Mais au moment où il interprétait “Marguerite taos Amrouche” c’est toute la salle qui sombrait dans un silence mélancolique, suivi d’un tonnerre d’applaudissements. Il est vrai que l’auteur de “Mimouna” a concédé des succès ces dernières années, il a su comment captiver aussi l’auditoire durant ce spectacle dans une ville comme Amizour et lors une date historique du 5 octobre. En gros, il a chanté l’amour et la liberté avec une certaine révolte qui existe réellement dans les cœurs et les esprits des jeunes Kabyle. Le psychologue n’a fait que mettre dans le bain d’une séance thérapeutique cette classe juvénile pour s’extérioriser et retrouver enfin son équilibre. A la fin du spectacle, Oulahlou n’a pas caché sa joie de retrouver “un public merveilleux à Amizour” et dans un bref entretien exclusif qu’il nous a accordé, il promet à ses fans un “nouveau très proche” tout en soulignant qu’il n’a pas un programme spécial Ramadhan, mais n’a pas cessé d’écrire et de composer.

En somme, la coquette salle de spectacle du centre culturel d’Amizour a vécu une “émeute sur scène dont la menace n’est que cet enfant terrible d’Ighil Ali, du chanteur version Oulahlou.

Nadir Touati

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