Pour une question de planning horaire et d’une ligne attribuée !

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Le torchon brûle de nouveau entre les transporteurs d’El Kseur et la direction des transports. A l’origine du conflit, le rejet, par les transporteurs du planning horaire établi “unilatéralement” par leur tutelle, selon les protestataires, le planning de l’administration est irréaliste en ce qu’il prévoit un départ toutes les dix minutes. “C’est, disent-ils, une aberration car hormis les heures de pointe, les fourgons circulent à vide. “Aussi, ont-ils jugé opportun d’établir un planning plus conforme aux réalités du terrain. Proposition qui a été purement et simplement rejetée par l’administration qui s’en tient à ce qu’elle a arrêté.

Le bureau de l’UGCAA, section d’El Kseur, auquel sont affiliés ces transporteurs dans une lettre adressée au wali de Béjaïa dénonce une anomalie de taille : Un transporteur qui a émis le souhait de reprendre son activité après s’être retiré s’est vu remplacer par un autre qui opére sur une autre ligne, Timezrit-Béjaïa. La direction des transports après avoir reconnu son erreur et promis de la corriger a, à contrario, confirmé trois mois plus tard sa décision ! Les transporteurs parlent de “parachutage, à leur insu”. Subtil euphémisme pour éviter d’amplifier une polémique que le retrait de leurs documents est venu compliquer un peu plus. Histoire de les contraindre à respecter le planning horaire de l’administration. C’est du moins ce qu’affirment, à l’unisson, les transporteurs.

C’est comme de juste, une toute autre version à laquelle nous eûmes droit à la direction des transport, selon son directeur, M. Amirouche, le problème du planning horaire, en fait n’a pas de raison d’être puisque “conçu avec leur accord”. “Quant à la place laissée vacante, elle a tout simplement été attribuée au premier postulant. La demande de réintégration formulée par le N°21, qui a été rayé de la liste des transporteurs suite à son retrait sera examinée et il pourra bénéficier d’une ligne, en toute transparence, une ligne qui ne sera pas forcément l’ancienne” ajoutera M. Amirouche. Les conflits transporteurs-direction des transports, pour récurrents qu’ils soient n’en finissent pas moins par trouver des solutions. Tirées par les cheveux parfois, mais des solutions quand même.

Mustapha R.

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