Guerre à l’hépatite

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Le 1er octobre a été décrété par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, journée internationale de sensibilisation aux hépatites B et C.

On a tendance, ces dernières années, à parler beaucoup de sida qui, en effet, fait des ravages dans le monde, mais on oublie l’hépatite, un autre mal redoutable mais qui, il est vrai, atteint surtout les pays pauvres. L’un des principaux animateurs de cette campagne, le chanteur irlandais Bob Geldof, a lancé un appel pour aider ces pays à combattre ce mal.

On se rappelle qu’au dernier G8, le même chanteur a demandé aux pays riches d’annuler la dette extérieure des pays pauvres, pour leur permettre d’amorcer un développement nécessaire à l’éradication de maladies comme l’hépatite, une maladie qui peut être grave et qui, comme le sida ou l’hypertension, peut s’installer sans qu’on s’en rende compte.

Et une fois installé, le mal devient difficile à traiter.

C’est pourquoi, il est conseillé, même si l’on n’est pas malade, de se faire dépister. La journée de cette année insistera sur le dépistage.

On fait remarquer que même en Europe, seuls quelques pays, comme la Grande Bretagne ou la France, ont mis au point des stratégie de prévention et de traitement.

Dans la plupart des pays, l’hépatite, comme le sida, est vécue comme une maladie honteuse, et les malades ont tendance à cacher leur mal, alors qu’en le faisant connaître de leur entourage et en prenant les mesures appropriées, ils lui font courir moins de risques.

S. Aït Larba

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