Les citoyens des villages Taourirt-Tansaout sont heureux du dénouement du conflit qui les oppose au P/APC de Boudjellil et la STP d’Akbou. En effet, la wilaya de Béjaïa et la daïra de Tazmalt ont fini par se rendre à l’évidence en rectifiant le tir concernant le bitumage de la voie qui relie lesdits villages au chef-lieu de la commune d’Aït Arzine, Guendouze.
Pour rappel, sur un tronçon de 4 km, seulement deux ont été pris en charge et de façon aléatoire. Le bitumage, au lieu d’être en tri-couches a été tronqué de la troisième couche. Les travaux de drainage de l’eau et de fortification au cours d’eau dit Tala El Abbas ont été renvoyés aux calendes grecques.
Les citoyens, conscients qu’ils ne font que différer les problèmes, se sont mobilisés derrière leurs associations “Assirem” et “Tagmats” pour que les travaux soient exécutés dans les normes et l’acquis irréversible. Le P/APC de Boudjellil a essayé de rassurer les citoyens quant à sa maîtrise du problème, sans succès, car les citoyens étaient convaincus que les moyens financiers existent et que la solution définitive au problème vital est possible. Ils ont fait un parcours de combattant effectuant des allées au ministère, en passant par la daïra et la wilaya pour enfin voir leurs doléances enregistrées en PCI. Sitôt la certitude acquise, ils se sont réunis en AG pour rédiger un courrier à l’adresse du P/APC et du chef de daïra pour que l’entreprise qui a pris en charge la première tranche puisse poursuivre son travail et que la décision de l’arrêt des travaux n’est plus de mise. La balle est maintenant dans le camp de l’APC de Boudjellil et à sa tête le P/APC en qui les villageois ont placé beaucoup d’espoir durant les élections locales passées.
Apparemment, l’alliance perd ses plumes et des membres se dispersent telles des poules d’un poulailler dans lequel s’est introduit un chacal rusé.
La population tient à remercier les autorités locales (chef de daïra) et départementales (wilaya de Béjaïa) et surtout le secrétaire général de la wilaya de Béjaïa et le ministère des Travaux publics qui sont restés à l’écoute de leurs doléances pour finir par régler un problème épineux d’une contrée qui ne demande que le strict minimum pour vivre en paix et vaquer à ses préoccupations quotidiennes. Les présidents d’associations sociales ont tenu à remercier la Dépêche de Kabylie, qui a toujours rendu compte, informé la population et joué le rôle d’intermédiaire dans l’intérêt collectif. A cette euphorie momentanée, ils ont voulu soulever le problème de l’insuffisance du transport scolaire. En effet, pour 70 élèves la commune a pris en charge le transport de 18 élèves, laissant les autres vivre le calvaire des chemins escarpés sous des déluges de pluie. Les citoyens attendent que M. Benamar fasse un geste en direction d’une jeunesse avide de s’instruire et dont les flottements de l’humeur des grands, risquent d’émousser cette volonté.
Les sages souhaitent que la raison l’emporte et que le chant du coq soit entendu dans une région qui a tant attendu.
Y. Arab
