S’il y a un village qui a continué à souffrir du manque d’eau dans la commune de M’kira, il ne sera que le village d’El Hammam car, dans cette municipalité, la situation a changé après de longues années de manque d’eau. Pour venir à bout de ce sempiternel problème, la Direction de l’hydraulique de Tizi Ouzou n’a ménagé aucun effort depuis le début de l’été dernier.
La réalisation de forages locaux à Assif l’Hammam n’a pas abouti parce que la couche de schiste a gêné quelque peu les travaux si bien que cette solution a été abandonnée. Après les nombreuses démarches du comité de village, une autre solution a été préconisée. Celle-ci consiste en l’adduction de l’eau à partir du village de Taka.
Nous avons appris que cette conduite autonome a été finalement raccordée à l’ancienne conduite qui n’a pas servi longtemps en raison du manque de cette denrée rare. Selon des sources proches du comité, le premier essai effectué samedi dernier a été fructueux. “Durant près de douze heures, l’eau a coulé en quantité suffisante des robinets des fontaines publiques. C’est la première fois que nous avons rempli autant de fûts. Je pense que c’est le début de la solution du problème”, nous a déclaré un jeune étudiant.
Certes, relier cette nouvelle conduite à l’autre qui n’acheminait aucune goutte est provisoire; les habitants du village d’El Hammam et des hameaux environnants attendent surtout la construction d’un réservoir. “Une fois que le château d’eau promis sera réalisé, le pompage de l’eau sera quotidien ou à défaut au moins tous les deux jours. Tant qu’il y aura de l’eau à la source, nous n’en manquerons pas”, a ajouté une autre personne. En tout cas, les citoyens de ce village espèrent que ce sera la fin de leur calvaire qui n’a que trop duré. Enfin, une chose est sûre : l’actuel directeur de l’hydraulique, en l’occurrence M. Abbès, est sur le point de venir à bout du problème d’eau dans plusieurs localités, notamment ici, à M’Kira, à Frikat et à Aït Yahia Moussa.
Pour cette dernière municipalité, le problème est presque réglé définitivement. L’alimentation de plusieurs villages à partir de l’Oued Bougdoura a soulagé les habitants du versant ouest du chef-lieu (environs quinze mille personnes).
Amar Ouramdane