l Dans une déclaration qui nous est parvenue, le personnel du lycée de Beni Maouche a déclenché un mouvement de grève pour tirer la sonnette d’alarme et “alerter les autorités quant aux risques de dérapage que pourrait engendrer l’insécurité qui règne en maître absolu au sein de cet établissement du secondaire”. C’est en effet suite à une assemblée générale tenue dans l’après-midi du lundi et ayant regroupé tout le personnel de ce lycée que le mouvement de grève a été décidé. Selon les termes de la déclaration, “ce sont le directeur, les agents de service et quelques enseignants qui sont menacés par des élèves exclus de cet établissement après aurai subi sans succès des examens de rattrapage”. Se déclarant lésés, ces ex-élèves se présentent chaque jour pour imposer leur dictat et se faire justice eux-mêmes sans passer par la voie légale du recours qui doit prévaloir dans ce genre de situation. Rencontré sur les lieux, un enseignant nous a avoué que “c’est suite à des menace et agressions verbales que le chef de l’établissement a déposé plainte à la gendarmerie avant de rentrer chez lui.” C’est ainsi que le climat est resté tendu durant toute la journée du lundi en attendant l’intervention des autorités pour désamorcer la crise qui risque de durer, selon toujours notre interlocuteurs, “si un maximum de sécurité n’est pas garanti pour tout le personnel dont l’intégrité physique est menacée et pour l’établissement dont la franchise est piétinée”.
A. M. A.
Les nerfs à fleur de peau
l Durant tout ce mois de Ramadhan, il n’y a pas un jour qui passe sans que l’on assiste à des disputes, rixes et autres accrochages physiques ou verbaux entre des personnes de tous âges. Le lieu dit “rond-point” situé à proximité de la mosquée est l’arène de toutes ces bagarres qui ont lieu, en général, en fin d’après-midi. Cet endroit est connu pour sa forte concentration humaine et son indescriptible anarchie tant les passants affluent de tous les côtés et l’anarchie des chauffeurs qui garent leurs véhicules où bon leur semble. Les personnes s’agglutinent en effet autour, soit des marchands informels qui étalent leur marchandises à même le sol, soit sur le seuil des boutiques s’alignant sur les deux trottoirs longeant la RN 74. Effet du Ramadhan aidant, les nerfs des personnes sont à fleur de peau et la moindre contrariété déclenche la plus terrible des rixes. Lutter contre le commerce informel et régulariser la circulation des automobilistes peut s’avérer salutaire et aidera sûrement les jeûneurs à contrôler leurs nerfs.
A. M. Arezki