L’interprète de la musique arabo-andalouse, Bahdja Rahal, présentera une nouba inédite, dite Zidane, dans la soirée du dimanche 15 octobre au Palais de la culture, à Alger.
Cette nouba se caractérise par deux longues parties dont Laaroubi et Lmadih.
Ce rendez-vous, nous renseigne l’artiste, est l’annonce de son nouvel album qui sortira le mois de novembre prochain.
En cette occasion, Rahal animera aussi, durant les nuits ramadanesques, des concerts dans quelques wilayas du pays.
Lors de sa rencontre, hier, avec la presse, l’artiste a parlé beaucoup plus de la sauvegarde du patrimoine immatériel qui, selon elle, serait mal prise en charge. Elle appelle les spécialistes de la musique andalouse, à la recherche et à la préservation du répertoire perdu des 12 noubas. « Je suis contre la formule de la modernisation du traditionnel. Je refuse de toucher ou interpréter le classique algérien comme l’on veut. Je prie les amoureux de la musique andalouse de respecter la formation des 12 nouba ainsi que ses cinq règles dont « El masdar », « El Btayhi », « El Insiraf », « Edardj » et enfin, »El Khalas »,”, estime-t-elle.
Concernant Noubet Ezidane, Bahdja Rahal dira que le texte poétique qu’elle rajoute dans El Istikhbar, n’est normalement pas intégré dans ce style musical mais qui reste une exception. Elle rend, ici, hommage aux grands poètes dont Ben Baha, Ben Khafadja, Ben Kazmana, Ben Zeidoun. L’intitulé de l’album prend d’ailleurs le titre de Noubet Ezidane qui raconte une histoire d’amour entre la fille d’un illustre poète et Ibn Zeidoun.
Fazila Boulahbal