Ce n’est pas une blague mais la dure réalité à laquelle sont confrontés les habitants d’Aïn El Hammam, propriétaires de véhicules roulant à l’essence sans plomb. Elles sont de plus en plus nombreuses les voitures récentes qui utilisent ce carburant recommandé pour la protection de l’environnement. Malheureusement, pour s’approvisionner, il faut se déplacer soit sur Azazga, soit sur les Ouadhias ou Tizi Ouzou. D’Iferhounene, en passant par Aïn El Hammam et Larbaâ Nath Iraten, jusqu’à Takksebt, nous trouvons six stations d’essence et ce n’est qu’au bout de la septième qu’on peut remplir son réservoir de ce liquide devenu précieux par la force des choses. Pour y arriver, vous devez parcourir plus de 40 kilomètres à l’aller, autant au retour et consommer ainsi l’équivalant d’un quart de votre provision. La station de Souk El Had est en panne sèche depuis une semaine, en tout cas jusqu’à dimanche dernier.
Les stations privées hésitent à commercialiser le produit en question bien qu’il soit demandé par des usagers de plus en plus nombreux.
Mais personne ne peut leur imposer de diversifier les produits de leur vente. Par contre, nous sommes en droit d’attendre de Naftal, une entreprise étatique, d’équiper ses stations, en tous lieux.
L’ex-Sonatrach doit avoir des moyens de contraindre les propriétaires privés à distribuer tous ses produits, sans distinction surtout que la politique environnementale du pays encourage l’utilisation de produits non polluants à l’exemple de l’essence sans plomb.
Quant aux coûts de l’opération, il semblerait qu’ils soient insignifiants puisque le produit ne demande pas d’installation spécifique.
Les gérants ne peuvent, même pas évoquer le problème de rentabilité étant donné que la quasi totalité des véhicules, mis en circulation depuis cinq ans, sont équipés de systèmes tels le catalyseur et le pot catalytique qui permettent l’utilisation du carburant cité.
Nacer B.
