Plusieurs militants et sympathisants du parti FLN de Barbacha ayant pris part à une réunion avec les responsable de la Kasma locale et des émissaires de la Mouhafadha de Béjaïa, jeudi dernier, n’ont pas fait dans l’économie des mots pour critiquer “la politique de gestion communale” menée par l’APC actuelle et dont le Président n’est autre qu’un élu de cette même formation politique.
Même si le regroupement a eu lieu à huit clos, quelques indiscrétions nous ont fait savoir que les intervenants n’ont pas mâché leurs mots envers un exécutif communal qui, d’après notre source, “n’a pas honoré les engagements pris lors de la campagne électorale où il était question d’atténuer le pénible quotidien des citoyens pour trouver des solutions aux multiples problèmes”.
On sait aussi de la même source que le P/APC FLN et son adjoint ont brillé par leur absence lors de cette réunion “d’essorage”, chose qui a certainement exacerbé la colère des militants de ce plus vieux parti et qui veulent en découdre avec leur maire. Lors de ces discours virils, les intervenants ont mis à nu des failles et des défaillances dans la prise en charge des doléances urgentes des citoyens. Cela s’explique d’ailleurs a fortiori par la vindicte populaire qui n’a pas omis d’exprimer son mécontentement, et ce avec deux sit-in devant la mairie et le siège de daïra d’Amizour.
De son côté, le chef de projet d’Alexo a retrouvé toute la genèse de l’unité bloquée par un bras de fer qui l’oppose à l’APC. L’orateur a mis en exergue toutes les pièces justificatives afin de remettre en cause les trois griefs retenus par les membres de l’APC. “Mis à part la position de l’unité envers le POS, toutes les autres réserves sont non fondées”.Par delà, des intervenants, qui ont qualifié l’affaire Alexo “d’injustice aveugle”, jugent que le blocage de cette unité mixte d’extrusion des profilés d’aluminium “hypothéque l’avenir de toute la zone industrielle d’Amizour, considérée donc comme une clé magique au problème de l’investissement. Les participants n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les membres de l’APC qui, selon eux, “ont diabolisé le projet Alexo”. Les conclavistes, qui ont voulu s’axer sur la dimension économique de leur commune, interpellent les autorités locales et wilayales quant à la nécessité absolue de sortir la zone industrielle de son agonie, et ce en levant tous les obstacles aux investisseurs. Comme mesure urgente à prendre, on a proposé la modification, sinon l’annulation du POS qui freine l’industrie dans cette commune “qui risque d’être transformée en cité-dortoir, contrairement à sa commune voisine, El Kseur, qui a pris un essor industriel”.
Quant au problème de l’environnement, qui risquerait d’être pollué par des usines, les intervenants disent que seules les instances étatiques du domaine sont habilités à se prononcer. En somme, la situation de la zone d’activité est jugée désastreuse. Vu le nombre important d’investisseurs bloqués, les conclavistes s’accordent à aller vers des actions de rues, qui seront arrêtées lors du prochain rendez-vous de jeudi, ceci afin de tirer la sonnette d’alarme pour sauver un site industriel victime d’une machination.
N.T.
