Débrayage de deux jours au CEM Ibn-Khaldoun

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Les travailleurs du CEM Ibn-Khaldoun de Barbacha-centre, tous corps confondus, sont en grève depuis hier pour dénoncer les mauvaises conditions de travail qu’ils affrontent et pour déplorer aussi les manques en personnel et en autres moyens de confort et de sécurité indispensables au bon fonctionnement de l’établissement.

Ce mouvement de grève de deux jours est maintenu en dépit des promesses faites par la direction de l’éducation de wilaya quant aux mesures urgentes à prendre pour améliorer un tant soit peu la situation déplorable des enseignants. En effet, la DE a dépêché deux émissaires sur les lieux de la contestation où les pourparlers ont été engagés avec les représentants des travailleurs, notamment les membres des bureaux locaux du SET et de l’U.n.p.e.f.

Ainsi, après une réunion marathon de quatre heures, sanctionnée par un P.V minute, la direction de l’éducation s’est engagée à régler certains problèmes dont la prise en charge du déficit en techniciens laborantins dans le cadre du pré-emploi pour des travaux de modification pour la construction d’une salle de professeurs et la rénovation de l’équipement de chauffage avec l’inscription d’une cantine. Les représentants des travailleurs de cet établissement paralysé qui se disent satisfaits de la disponibilité des responsables du secteur à répondre à certains de leurs doléances et ce après plusieurs mois d’attente, n’entendent pas surseoir à leur décision d’aller vers un mouvement de grève de manière alternative.

C’est à cet effet que ce débrayage est observé dans l’attente de voir que ce qui a été retenu dans le P.V soit concrétisé sur le terrain. Faute de quoi, les contestataires se disent déterminés à mener toutes les actions approuvées lors de l’AG du 20 septembre dernier. Au cas où les revendications du personnel de ce collège restent insatisfaites, les deux syndicats réitèrent leur position de mener une autre grève de trois jours les 12, 13 et 14 novembre prochain puis d’aller vers un débrayage illimité dès la rentrée du deuxième trimestre.

En somme, même si les responsables de l’éducation se sont engagés à opérer des travaux d’aménagement et d’assurer plus de moyens en matière de personnel intermédiaire et d’équipements nécessaires, l’ensemble du personnel de cet établissement délabré s’accorde à dire que la solution efficace et définitive se résume auremplacement de cette structure en complète déphasage avec les normes actuelles par un autre établissement neuf. C’est une solution idéale mais nécessaire pour mettre un terme au calvaire de ces travailleurs et assurer une scolarité de qualité aux centaines de collégiens qui, aussi, souffrent le martyre.

Nadir Touati

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