l Ce sont pas moins de 110 000 véhicules, toutes catégories confondues, qui ont été immobilisés et interdits à la circulation, à l’issue de différentes opérations de contrôle technique, à travers tout le territoire national, depuis trois ans. C’est ce qu’a révélé récemment Abdallah Leghrieb, directeur général de l’Etablissement national du contrôle technique de l’automobile, Enacta, sur les ondes de la Chaîne III.
Il s’agit, à fin août 2006, de plus de trois millions de visites périodiques et 185 000 contre-visites, qui ont permis d’immobiliser 110 790 véhicules. Soit 3% de la totalité du parc contrôlé.
En Algérie, les anomalies les plus fréquemment relevées ont trait aux systèmes de freinage et de direction assistée.
Mettre hors de circulation des véhicules qui ne sont pas conformes n’est, toutefois, pas synonyme d’immobilisation définitive. Cette immobilisation est temporaire et elle n’est levée qu’après réparation de la panne pour laquelle l’automobiliste a été sanctionné. L’Algérie, faut-il le signaler, occupe le 5e rang en matière d’accidents de la circulation avec un mort chaque demi-heure. Un bilan dramatique. Le contrôle technique, fait partie des nombreux moyens à même de freiner le phénomène des accidents de la circulation qui prend de l’ampleur. Le contrôle technique en est à sa quatrième étape. La première étape concernait les véhicules de plus de 20 ans, la deuxième les 15-20 ans, la troisième les 10-14 ans et l’actuelle étape concerne les 5-9 ans.
Alida Aït Saïd
