La commémoration du 25éme anniversaire du printemps berbère a donné lieu cette année à plusieurs manifestations, culturelles au niveau de la localité. De riches programmes ont marqué ces festivités visant à commémorer d’une manière fastueuse cet événement. Une date qui désormais, survit indéniablement dans l’esprit de toute une génération qui a fait preuve d’un combat d’une dimension essentielle durant un quart de siècle pour l’immortalisation de la culture et de l’identité amazighes. En effet, simultanément, une série d’activités culturelles scolaires ont en lieu dès la journée du 19 avril, dans tous les établissement scolaires. D’abord au niveau de l’école primaire Madrasset El Djadida du chef-lieu avec l’ouverture d’une exposition alliant des objets et des habits traditionnels ainsi que d’autres relatifs à la culture berbère. Autant au collège Medini Ahmed, au lycée polyvalent, dont le thème en question est abordé à travers une ambiance festive ornée de chants et de poésies et d’une exposition d’articles de presse de photos et de documents immortalisants le mouvement berbère de 1936 à 1980. Le clou de ces festivités, c’est manifestement le gala organisé à la place publique animé loin de toute idée partisane par le groupe du célèbre chanteur Amirouche natif de la région. Cette cérémonie commémorative a été à vrai dire une mane pour les citoyens de rompre le prosaisme du quotidien. Surtout du fait de la participation du chanteur de la fameuse chanson Djen-Djen qui voulait dire bouge ! qui a fait un tabac l’été dernier. Après une minute de silence en l’honneur des martyrs de ce double printemps amazigh, la foule nombreuse drainée en la circonstance applaudissait à tout rompre ces jeunes talents qui ont su mener cette festivité avec brio. D’autre activités ont été prévues aussi pour la journée du 20 avril, une date qui reste donc auguste, digne, solennelle et symbole de notre dimension identitaire qui se perpétue d’une manière indéniable dans notre mémoire collective.
R. Oebakhe
