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L’échec scolaire en débat

Dans une déclaration diffusée hier par la presse, la Fédération des associations de parents d’élèves s’est livrée à une analyse sans concession des causes qui seraient à ses yeux à l’origine des échecs aux examens et des déperditions scolaires.

En prenant soin de se dédouaner par le fait qu’elle “a pour la énième fois attiré l’attention des pouvoirs publics sur la démobilisation des uns et des autres (…)”, elle renvoie dos à dos l’administration, les enseignants et les élèves.

Pour les premiers concernés par le manque de réussite scolaire, c’est-à-dire les élèves elle leur reproche d’initier dans bon nombre d’établissements des grèves “plus ou moins inattendues” et de s’apitoyer sur le sort de leurs camarades exclus et de paralyser leur établissements pour exiger pour eux “le droit d’une dernière chance”.

Quant au niveau catastrophique des élèves, elle l’impute selon les termes de la déclaration, au déficit permanent des professeurs et à l’instabilité des encadreurs qui sont des facteurs démobilisants aussi bien pour les enseignants qui perdent leurs repères pédagogiques que pour les élèves qui souvent n’arrivent pas à s’adapter aux nombreux changements qui s’opèrent en cours d’année dans leur établissement. Revenant aux administrations locales, la Fédération des associations des parents d’élèves leur reproche de traîner en longueur dans l’application des directives de la tutelle.

B. Mouhoub

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