Cette année contrairement aux années précédentes, la Direction de l’Education de Tizi Ouzou a pris une décision bien accueillie par les candidats libres, à l’examen du bac. En effet, cette opération est finalement décentralisée. Ainsi, des lycées on été désignés au niveau des lycées de toute la wilaya.
A Draâ El Mizan, comme partout ailleurs, les deux établissements retenus, à savoir le lycée Ali Mellah pour les séries scientifiques et le lycée Hamdani Saïd pour les littéraires, ont déjà lancé cette opération.
“C’est une opération qui a débuté le sept octobre dernier et qui s’étalera jusqu’au vingt-cinq du mois. Nous comptons que d’ici là nous aurons reçu tous les candidats. Toutes les dispositions ont été prises pour recevoir les candidats. D’ailleurs, l’opération se poursuit normalement”, nous a confié une source proche de l’établissement qui a requis l’anonymat. En effet, devant le portail du lycée Ali Mellah, nous avons accosté quelques candidats. “C’est une bonne chose. Imaginez que l’an dernier, il y avait des candidats qui n’ont pas pu s’inscrire en raison de l’éloignement et du manque d’information. Pour cette année, les inscriptions se font sur place. On vient à n’importe quel moment, on s’inscrit”, nous a signalé un candidat qui a raté son examen pour la deuxième fois. Tous les candidats que nous avons approchés ont été satisfaits de cette initiative. Certains d’entre eux ont même souhaité voir un jour, un centre d’examen pour candidats libres proche de leur domiciles car, pour certaines filières, les candidats libres font encore des kilomètres pour se présenter à cet examen.
Pour le moment, un responsable que nous avons approché nous a répondu à ce sujet que c’est une bonne idée, mais techniquement elle est difficile à réaliser. En tout cas, après la première semaine d’inscriptions, le chiffre ne nous a pas encore été communiqué.
Une chose est sûre : les candidats sont à l’aise depuis l’instauration de cette mesure, quant aux frais d’inscriptions, ils s’élèvent toujours à deux mille dinars. Cela étant écrit, on se demande pourquoi l’académie ne pense pas à d’autres initiatives de ce genre.
Amar Ouramdane