L’eau se fait de plus en plus rare au centre-ville de la commune des Ouadhias, c’est là le constat amer établi par les habitants de cette partie importante de la localité. Situation insupportable pour les milliers d’âmes qui y résident et qui ont eu, durant le mois de carême à subir les affres de l’absence d’eau qui à noirci leur quotidien et qui risque, si elle perdure, de provoquer le vent de colère de ceux qui se disent victimes d’une gestion “pas toujours équitable” de cette énergie vitale. C’est d’ailleurs là même l’avis du président d’APC, M. Halou, l’édile communal a tenu à écarter toute responsabilité de son institution quant à la pénurie de l’eau au centre-ville, M. Halou, estime que sa commune est victime de “la mauvaise répartition de cet élément vital entre les différentes agglomérations”. Ainsi il est déjà question de l’élaboration d’une étude-diagnostic à même de faire le point sur ce sujet. En effet, d’aucuns auront remarqués les inondations au centre-ville particulièrement les jours coïncidant avec l’alimentation de cette localité en eau potable, c’est là, selon un citoyen, la source de toute la problématique, car au-delà de la mauvaise répartition de l’eau qui pose, c’est vrai un problème, il est urgent de s’attarder sur le problème de fond, à savoir la vétusté du réseau d’alimentation en AEP à travers tout le territoire de la commune, voire même de la daïra des Ouadhias. C’est justement dans ce sens que l’APC en collaboration avec la subdivision des Ouadhias, s’apprête à réceptionner le diagnostic sous forme d’un état des lieux du réseau de distribution “l’étude a été confiée à un bureau d’étude, cela nous permettra d’avoir une vision exhaustive des fuites et leur localisations c’est un véritable chantier que nous lançons” dira M. Halou P/APC des Ouadhias, ce dernier ajoute au sujet des fuites qui se chiffrent par dizaines “en dehors du 4ème forage de Takhoukht, les autres sont usés, la vétusté les a gagné à mesure que les années passaient, les fuites touchent les connexion inter-forages. Nous avons donc des pertes à la source, ce qui donne lieu à des pertes importantes dues aux multiples fuites”. Sur le même registre, le projet de réfection des vannes est également au stade des consultations. En attendant l’aboutissement de ces projets annoncés, il est urgent de se pencher sur des solutions à ces éternelles pénuries d’eau, ne dit-on pas que la patience a des limites, cette règle, les Iwadhiyenes du centre-ville ont en fait une vertu.
A. Z.
