Drôle de situation que celle que vivent quotidiennement les habitants de la cité 30/800 de M’chedallah.
En effet, au manque d’aménagement des terrains d’enceinte de la résidence s’ajoute l’état de délabrement avancé de certaines habitations. Cela même qui laisse les habitants de cette résidence dans un désarroi total, mais n’ayant pas cessé depuis plusieurs mois d’alerter les autorités concernées qui décidément, sont restées de marbre. Livrée le 15 juin 2004, cette cité constituée de logements sociaux, ne cesse de se dégrader. Accompagnés par un résident habitant le dernier étage d’un immeuble de cette cité, il nous a été permis de constater de visu l’état de dégradation qui y règne. Vivant dans une exiguïté étouffante, ce pauvre citoyen nous a assuré que cet état est le même chez tous ses voisins. A cela s’ajoute l’humidité, les murs défoncés au même titre que les plafonds.
Sur un autre chapitre, c’est l’aménagement extérieur qui fait énormément défaut ; cette résidence est tout simplement dépourvue de toutes commodités nécessaires comme la clôture, une aire de jeux et les espaces verts. Pis encore, pour les enfants en bas âge qui, en l’absence de clôture sont exposés à de multiples risques. Le manque d’hygiène, avec une décharge sauvage à proximité, ne manque pas pour autant de causer des désagréments aux habitants qui se voient tout bonnement abandonnés à leurs sorts.
C’est là une situation qui ne doit pas laisser indifférents les responsables locaux qui doivent voler au secours de ces malheureux habitants qui, pour la plupart, sont des cas sociaux ne pouvent faire des dépenses pour la réfection des demeures presque inhabitables.
Lyazid Khaber