“Notre objectif sera le maintien”

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La dépêche de Kabylie : La fédération vient de lancer une nouvelle compétition : le championnat promotionnel qu’un pensez-vous ?

l Amar Kasmi : C’est une bonne initiative. D’ailleurs, on s’est engagé.

Avez-vous des internationaux ?

l Oui 1 en seniors, Aberkane, 1 en juniors, Kaced et 1 en cadets qui fait 2,06 m, Akfadel.

Venons-en à votre club, l’OEK. Pour votre première sortie, vous-avez enregistré une défaite. Est-ce que cela ne risque pas de déstabiliser votre moral ?

l Non nos objectifs sont clairs. C’est toujours la formation.

Nous avons une jeunes équipe qui a une moyenne âge de 20 ans. Il y a une nouvelle politique de l’équipe dirigeante.

Nous espérons remplacer notre jeune équipe en nationale 1 A comme par le passé. Mais ce ne sera pas pour cette année. ça sera dans deux ans.

Quel sera donc votre objectif immédiat ?

l Avec la jeune équipe qui est sur place, notre objectif est le maintien. Bien sûr, sans oublier la formation.

Quels sont les problèmes que vous rencontrez ?

l Vous devez savoir que la fédération a envoyé une commissions pour l’homologation de la salle de Berchiche.

Il a été constaté que le terrain est impraticable. La salle est dans un état très dégradé. Donc, automatiquement, il y a eu la non-homologation. Nous recevons à Béjaïa et nous serons domicilieés là-bas. D’ailleurs, nous avons fait un écrit pour demander des créneaux. C’est un problème qui va vraiment nous déranger. Le deuxième problème, c’est le côté finances. Nous avons une dette qui avoisine les 4 millions de dinars, contractée lors des années précédentes.

De plus, le fonds de wilaya a réduit la quote-part qui devait nous revenir car nous jouons en poule B. Quant à l’APC, elle n’a pas les moyens de nous aider, même par le transport car sa flotte de bus assure le transport scolaire.

Vous venez d’être élu président de l’OEK. Qu’allez-vous changer ?

l Le tout. D’ailleurs, j’a déjà été élu à la tête du club en 1996, mais j’avais démissionné en 1998 pour des raisons personnelles. Cette année, nous avons une jeunes équipe qui veut changer les choses. Nous allons redresser la situation.

Pour conclure ?

l Les années précédentes, la politique des dirigeants était de jouer avec des grands noms. Des joueurs pareils sont très exigeants. C’est pour cela que l’OEK est aujourd’hui endetté. Moi, je les appelle “les mercenaires du sport”. Le sport n’a pas besoin de mercenaires. Il faut préserver ce milieu sain. Il faut respecter l’éthique sportive.

Propos recueillis par

Tarik Amirouchen

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