l Le village Ighraiene était en émoi mardi soir suite à la nouvelle de la mort d’une quinquagénaire lâchement assassiné en son domicile. La nouvelle a vite fait le tour de la bourgade : elle est tombée tel un couperet dans la région. Selon les témoignages recueillis, la victime qui vivait toute seule en son domicile situé dans un ancien quartier du village a été retrouvée gisant à terre, dans une mare de sang, les mains ligotées derrière le dos avec du fil de fer, sa bouche bâillonnée avec son foulard pour l’empêcher de hurler. Cet ignoble crime remonterait, selon toute vraisemblance à la veille puisqu’elle a été vue une journée auparavant.
Les services de sécurité ont aussitôt investi les lieux de la tragédie pour mener leur enquête, ils ont procédé à la prospection munitieuse du logement à la recherche d’éventuels indices. Le corps de la victime a été immédiatement transféré à l’hôpital d’Azazga pour autopsie.
D’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un homicide avec préméditation pour vol puisque les affaires de la défunte ont été retrouvées éparpillées et son portable qu’elle portait au cou lui a été subtilisé.
Il y a lieu de rappeler que le 9 juillet passé, deux sœurs sexagénaires, qui vivaient seules, ont été retrouvées mortes en leur domicile. La thèse de suicide a été bel et bien conclue. Après ce lâche assassinat, tout porte à croire qu’il s’agirait d’un meurtre masqué en un suicide. La question reste posée : S’agit-il d’un serial killer qui sévit dans la nature en toute impunité ?”
Khadir Yacine