Le livre, un produit pas comme les autres

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Le Salon du livre ouvre ses portes, pour le plus grand bonheur des amoureux de la lecture. Des centaines, des milliers d’ouvrages seront exposés, dans des dizaines de stands, où les éditeurs, mettront leurs productions, notamment les dernières parutions.

Romans, essais, livres d’art, ouvrages utilitaires, dictionnaires, classiques et modernes : le lecteur n’aura que l’embarras du choix…pour admirer ! Car, hélas, comme lors des salons précédents, beaucoup de visiteurs ne pourront que ‘’zyeuter’’ les livres.

Comme les années précédentes, les prix seront tellement prohibitifs que peu pourront les acheter. N’a-t-on pas vue des revues scientifiques se vendre à six mille dinars ?

Des romans à deux mille ? Il y aura toujours des remises, mais les prix restent si élevés qu’on n’en voit pas les effets. Comme d’habitude, on expliquera les prix par la baisse du dinar et les impôts qui frappent le livre. Pourtant, chaque année, les éditeurs, les hommes de culture lancent des appels pour la suppression, ou du moins une baisse sensible de la TVA sur le livre et les autres produits de la lecture. Quand donc les autorités de notre pays comprendront-elles que le livre n’est pas un produit comme la banane ou la voiture ? Et puis, si on ne veut pas perdre sur le livre, on peut toujours augmenter les taxes sur d’autres produits moins utilitaires.

Et puis, pourquoi l’Etat ne soutiendrait-il pas le prix du livre ? Le culture est trop importante pour que le livre soit traité comme un simple produit manufacturé.

Même dans un système économie de marché, il doit y avoir des exceptions !

S. Aït Larba

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