Le Judo club des Ouadhias (JCO) a organisé durant deux journées, soit mardi et mercredi derniers, des portes ouvertes sur le judo. Une initiative que les responsables de ce club-phare du judo algérien, ont voulu une occasion qui leur permettra de faire connaître cette discipline pour éviter le déclin qui la guette constamment.
Il faut dire qu’il y avait beaucoup de monde, des jeunes et des moins jeunes se sont rués dans l’enceinte de la Maison de jeunes des Ouadhias qui a abrité les expositions, sur place des coupures de journaux, outils de travail, des supports audio et vidéo relatifs au judo ont été étalés et c’est cette exposition, très riche en la matière, que le nombreux public a eu à visiter. L’on a noté la présence sur les lieux de l’exposition, en plus du staf dirigeant du JCO, des anciens cadres du judo à Ouadhias, ceux qui ont donné une âme à ce sport qui a pu, à un moment donné de l’histoire sportive de la région, rivaliser avec le football pourtant considéré comme le roi des sports. Amar Didane, un ancien du mouvement sportif des Ouadhias et néanmoins président de l’USDO nous dira à propos de ces journées “c’est le meilleur moyen de communication, il faut jeter les ponts pour éviter au judo une rupture, l’histoire du JCO doit être celles des victoires rien d’autre, nier l’apport de cette discipline au sport local, c’est renier toute une génération qui a tout sacrifié et c’est se renier soi-même finalement”. De son côté, le président du club, fraîchement élu, M. Mouka dira dans une allocution adressée au public que “le judo a été une école pour toute une génération, une source génératrice de compétence et moyen d’accéder aux plus hautes marches des podiums dans les compétitions nationales et internationales”. En citant le Judo club des Ouadhias, le président du JCO, dira qu’il a toujours vécu au rythme “de la découverte de prospection de nouvelle pointe de petites champions (nes), objet de passions parfois de déceptions et très souvent de joies, qui aujourd’hui nous incite à renouer avec notre vision et nos usages pour redonner à cette pratique la dimension qu’elle a fini, chemin faisant, par perdre, celle de l’identification sur le plan de la prise en charge de l’élite au niveau local”.
A. Z.
