Après une éclipse qui aura duré quelques mois, le chanteur kabyle, Mohamed Allaoua, revient sur scène au grand bonheur des jeunes qui l’adulent et l’écoutent régulièrement. Et pour signer son retour, après une maladie qui l’avait cloué, des jours, au lit, Allaoua a animé un gala, mercredi dernier à la résidence universitaire des jeunes filles à M’douha dans la capitale du Djurdjura. L’auteur de la célèbre chanson “Ababa cheïkh” s’est produit dans une salle archicomble et a créé, comme à chaque pareille occasion, d’ailleurs, une ambiance particulière, chez cette frange de la communauté estudiantine.Accueilli par des tounnerres d’applaudissements, Allaoua a, comme pour “répliquer”, fait en sorte que le spectacle soit envoûtant. Autrement dit, il a jouéle tout pour le tout, afin de laisser une très bonne impression, en créant une véritable ambiance de fête qui a permis aux étudiantes de rompre un tant soit peu, avec un quotidien harassant.Par ailleurs, à l’occasion, de nombreux autres jeunes chanteurs se sont produit. On citera, entre autres, Djillali Hammama et Ali Meziane. Notons, enfin, que ce gala artistique a été organisé par le comité des résidentes de ladite cité universitaire, et entre dans le cadre des festivités de la célébration du double anniversaire du Printemps noir 2001 et de Tafsut imazighen de 1980. L’on relève aussi la mise sur pied d’un riche programme d’activités. Une grande exposition de livres, revues, dépliants et coupures de presse relatant la chronologie des deux évènements précités, a été mise en place pour la circonstance. Cela, sans parler des présentations théâtrales et récitals poétiques qui étaient également de la partie.
A. Hafidh