l “Le Croissant-Rouge algérien, comité de wilaya de Tizi Ouzou, a fait ces deux dernières années l’objet de déstabilisation qui a atteint son paroxysme par la plainte contre son président, Aït Hamadouche Hakim, afin de discréditer une organisation qui s’est toujours souciée du bien-être des démunis”, peut-on lire, d’emblée, dans un communiqué rendu public hier par le C-RA, comité de wilaya de Tizi Ouzou, qui souligne en outre, que cette plainte s’est heurtée à un non-lieu prononcé par la justice le 31 octobre dernier en faveur de l’accusé dans l’affaire “du soi-disant détournement au sein de notre organisation”. Les rédacteurs du même document estiment que “ce groupuscule minoritaire a usé et use encore de toutes les manœuvres allant jusqu’à l’invective et la violence en défiant l’autorité et piétinant les règles les plus élémentaires de la démocratie et principe de notre mouvement”. Aussi, évoquant les incidents ayant émaillé samedi, l’assemblée générale du C-RA à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, le même texte ajoute : “Ces individus mettent en cause la majorité allant jusqu’à empêcher le vote lors de l’assemblée générale élective du comité de wilaya du samedi 4 novembre 2006 par la violence, l’insulte et l’intimidation à l’encontre des délégués du Croissant-Rouge et les représentants des pouvoirs publics en charge de l’organisation de cette A.G.”.
Par ailleurs, à travers ce communiqué, le C-RA, comité de wilaya de Tizi Ouzou appelle les autorités à prendre acte de “ces agissements nuisibles et étrangers à la morale et habitude de cette organisation humanitaire”. Enfin, la décision de l’institution judiciaire d’annoncer un non-lieu en faveur de Hakim Aït Hamadouche est considéré comme un ”cinglant démenti à l’encontre des accusateurs”.
A.H.